OM : Rabiot et Højbjerg défendus par Benatia, les clans démentis | OneFootball

Dans une interview sans filtre, Medhi Benatia s'attaque aux rumeurs qui gangrènent le club. Il dément tout conflit avec De Zerbi, défend Rabiot et Højbjerg, et pointe un environnement nocif.

À quelques heures d’un match important contre Montpellier, Medhi Benatia monte une nouvelle fois au front. Dans un long entretien à La Provence, le directeur du football de l’OM dément vigoureusement les rumeurs de scission au sein du vestiaire olympien, notamment celles visant Mason Greenwood, Luis Henrique, Adrien Rabiot ou encore Pierre-Emile Højbjerg. Avec cinq défaites sur les sept derniers matchs de Ligue 1, le club phocéen joue gros ce samedi soir (21h05). En coulisses, les fuites s’enchaînent, faisant état de tensions internes, d’un groupe divisé, voire de joueurs hostiles à Roberto De Zerbi.

"Adri meurt de l’intérieur"

Certaines rumeurs affirment que Højbjerg aurait exigé que Greenwood et Luis Henrique soient écartés. Benatia répond sans détour : "Vous imaginez ? Il n’est pas venu me voir. Et en plus, vous pensez que j’ai besoin qu’un joueur me souffle ça ? Pierre-Emile Højbjerg est un des plus professionnels du vestiaire, un mec qui ne cherche qu’à fédérer." Même son de cloche pour Adrien Rabiot, que certains disent en retrait : "Adri meurt de l’intérieur. Il n’a qu’une envie : aller en C1. Ces deux-là sont vraiment deux exemples. À aucun moment ils ne sont venus me voir pour écarter des joueurs." Alors que des articles évoquent une fracture entre De Zerbi et son groupe, Benatia contre-attaque : "Quand le coach lit dans L’Équipe qu’il a perdu son groupe, il est meurtri. C’est absolument faux. Aucun joueur n’est contre lui."

Il cite Rulli, Kondogbia, Højbjerg, Rabiot, ou encore Bamo Meïté comme des exemples de loyauté. Pour le dirigeant, le problème n’est pas le vestiaire, mais ceux qui propagent ces rumeurs. Il en profite pour rappeler sa propre ligne : "Je ne suis pas là pour me faire des amis. Je ne veux que des gens qui travaillent dur pour l’OM." Quant à De Zerbi, Benatia le décrit comme un affectif, proche de ses joueurs, "peut-être même un peu trop", mais toujours impliqué. À quelques heures d’un match capital, le message est clair : pas de trahisons internes, pas de clans, et une obsession commune – la qualification pour la Ligue des champions. "Si les mecs n’ont pas compris qu’il faut se sacrifier pour y parvenir, c’est qu’il y a un gros problème".

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