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·11 dicembre 2024
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Assuré de disputer au moins les barrages de Ligue des champions après sa victoire face à Sturm Graz (3-2), le LOSC a désormais en ligne de mire le top 8. Une éventualité sur laquelle ne cracherait pas Olivier Létang, président du club, notamment pour une question de calendrier.
Et vous ? (Sourire.) Je pense que finalement, le sport et le football, c’est ça. C’est des émotions, on a tous eu des émotions fortes. On a passé un bon moment, avec une happy end. Probablement qu’on aurait aimé que le scénario à 2-0 soit différent, mais c’est le football. C’est bien aussi de vivre de tels matches, avec de la passion, des émotions. Je pense que tout le monde dans le stade et derrière son écran a passé un bon moment. Pour nous, l’objectif est atteint, on voulait avoir 13 points ce soir, on voulait gagner. On savait que ce serait un match difficile parce qu’il y avait aussi une musique – peut-être légitime – de dire que du fait qu’on ait battu le Real Madrid et l’Atlético de Madrid, donc ça va être facile. Nous, on savait que ce serait un match difficile, donc on est très heureux d’avoir 13 points ce soir.
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On a probablement hérité d’un des tirages au sort les plus difficiles. À l’époque, avec le Real Madrid, l’Atlético, la Juve, le Sporting, tout le monde disait que ce serait très compliqué pour le LOSC. Aujourd’hui, on a 13 points après 6 matches, ce qui est quand même une très grande performance. Il faut féliciter tout le monde, les joueurs, le staff, Bruno (Genesio), pour le travail qui a été fait. On est très heureux d’avoir 13 points après 6 journées. Il nous en reste deux, on va laisser passer un peu de temps et se concentrer dessus un peu plus tard. L’appétit vient en mangeant. Si on peut aller chercher autre chose avec ces deux matches-là, on ne s’en privera pas, mais on est très très heureux ce soir.
Pour être très sincère avec vous, au départ, pas forcément. Notre ADN, c’est de toujours gagner, quel que soit l’adversaire. Jouer les barrages était déjà un bon objectif. Maintenant, je pense qu’on mérite d’être là où on est, on n’a pas volé les résultats qu’on a eus. Il faut savourer ce soir, parce qu’être là où on est après ces 6 journées, c’est vraiment quelque chose d’extraordinaire. Il nous reste deux matches, tout est possible. Si on peut finir dans les huit premiers, on ne s’en privera pas. cela nous permettra de jouer deux matchs de moins en février, quand on voit à quel point le calendrier est condensé en janvier et février, ça peut être plutôt intéressant.
Je n’ai pas eu peur, je suis très sincère. On le dit à chaque fois : dans le football de haut niveau, c’est dur de gagner des matches. Dès que vous baissez un peu en termes de concentration, d’intensité, vous le payez cash. Et dans ce qui est la plus grande compétition de clubs au monde, encore plus. Mais finalement, on a réussi à inverser la tendance. Être plus tueurs fait partie de nos axes d’amélioration. On l’a vu sur un certain nombre de matches où ça nous est arrivé. Mais je préfère aujourd’hui être très positif et saluer, encore une fois, ces 13 points après 6 journées. On est très heureux. Mais Benjamin (André) vous l’a dit (en conférence de presse d’avant-match) et je vous le dis toujours : le match le plus important, c’est celui qui arrive. Maintenant, dans moins de 72 heures, on a un match à Marseille. Il faut bien récupérer pour être prêt, et on le sera. »
Propos recueillis par Enzo PAILOT
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport