Le Petit Lillois
·8 novembre 2024
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·8 novembre 2024
Dans le cadre de la onzième journée de Ligue 1 McDonald’s, le LOSC s’oppose à l’OGC Nice de Franck Haise, adversaire contre lequel Bruno Genesio ne s’est jamais imposé au cours de sa carrière.
Cela fait moins d’un mois que les Dogues ont repris le chemin de la compétition. Mais dans ce bref laps de temps, cinq matchs prestigieux ont été disputés, en championnat comme en Ligue des Champions avec l’AS Monaco, le RC Lens ou encore la Juventus, dernier adversaire affronté. Pour poursuivre son marathon, qui se stoppera soudainement avec la trêve internationale du mois de novembre, le LOSC se déplace sur la Côte d’Azur, à Nice. Il s’agit là d’un match piégeux aux yeux de Bruno Genesio : « C’est la grande difficulté parce que quand l’on joue le dernier match d’une série qui a été harassante. Il y a toujours le danger de se dire que c’est le dernier match avant la trêve, qu’on aura le temps de récupérer », débute Bruno Genesio.
« Ceux qui partiront en sélection ont également en tête les matchs qu’ils disputeront lors de la trêve internationale. Il faut être très vigilant, insiste le technicien lillois. Je leur ai rappelé ce matin, parce que dans notre petit jeu final, il y a une équipe qui menait largement au score et qui s’est un peu relâchée jusqu’à se faire rattraper sur la dernière séquence. Le football ne fait pas de cadeau. C’est tous les jours qu’il faut se remettre en question. Le match le plus important est toujours celui qui arrive et non pas celui qui vient de se dérouler. »
« Je ne crois pas qu’il y ait tant de fatigue »
Il y a des raisons de se méfier, et c’est peu de le dire. Au cours de sa carrière, Bruno Genesio ne s’est jamais imposé face à Franck Haise, qui entraînait le RC Lens à l’époque. En cinq confrontations, l’entraîneur lillois s’est incliné à trois reprises, contre deux nuls : « Je ne connaissais pas la statistique et j’avoue que je ne sais pas s’il y a une explication à tout ça. Mais c’était avec Lens, il y a un lien entre les deux. On espère pouvoir faire la passe de deux et vaincre le signe indien comme on a pu le faire dans le Derby, s’amuse-t-il. Je ne sais pas si c’est lié à ses équipes, au contexte, je ne me souviens plus trop de ces matchs. Il y a toujours eu beaucoup d’intensité, de course. C’est une équipe qui nous posait régulièrement des problèmes. Mais je ne fais pas trop attention à tout ça », se rassure-t-il, loin d’être superstitieux.
Outre les données chiffrées, il faudra défier la fatigue ce dimanche (15h) à Nice : « Je suis fier d’eux, je l’ai déjà dit, parce qu’ils réalisent beaucoup de bonnes choses en ce moment. J’ai beaucoup aimé notre gestion du match contre la Juventus. Finalement, on a été très peu en danger, juge Bruno Genesio. Je ne crois pas qu’il y ait tant de fatigue. On avance et quand il y a des résultats positifs, c’est plus facile. Il y a une dynamique qui s’installe et on a envie de la pousser encore plus, le plus souvent possible. Cette fois, c’est vrai que l’on est avantagé sur ce point, mais j’ai vu que Franck (Haise) avait fait beaucoup de changements avant et pendant le match. J’ai bien compris quelle était sa priorité », finit par déclarer le meneur des Dogues, avec un très grand sourire.