Tribune Nantaise
·21 marzo 2025
« Nous visons les Ultras qui commettent des violences » le ministre de l’intérieur sur la dissolution de la Brigade Loire

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·21 marzo 2025
« Je vais m’expliquer car aujourd’hui nous sommes dans une procédure contradictoire. C’est normal car la procédure contradictoire permet à chacun de faire valoir ses arguments. Premièrement, le foot c’est un sport, des joueurs, c’est un public, c’est des supporters. Donc moi, je n’ai rien contre les supporters. Simplement, je souhaite que demain dans les matches de football notamment, car c’est le foot qui est concerné, qu’un père et une mère puissent venir avec leurs enfants sans craindre des violences. »
« Est-ce que les Français paient des impôts pour sécuriser des matches de foot ? »
Comme le conseiller régional de Pays de la Loire Julien Bainvel, le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau a insisté sur le nombre de policiers mobilisés pour la sécurité des stades chaque weekend.
« Je ne veux pas que les stades soient des zones de non-droit. Or, je veux dire aux français qui m’écoutent ce matin que chaque weekend pour des matches de football, on mobilise 30% des forces de l’ordre. 30% des forces de l’ordre sur le territoire national sont affectées à cette sécurisation. En six ans, le nombre d’heure de policiers et de gendarmes affectés à la sécurisation des matches de football s’est accru de 86%. Est-ce que les Français paient des impôts pour sécuriser des matches de foot ? »
Jean-Jacques Bourdin, animateur de l’émission sur Sud Radio, a alors insisté. Le ministre est-il favorable à la dissolution de ses groupes ultra ?
« Nous dissoudrons si nous avons les bons arguments. Nous avons des arguments. Moi je suis favorable à la dissolution pour peu que l’on puisse dissoudre et que je ne sois pas annulé par la justice. Simplement, nous visons tout particulièrement les ultras qui commettent des violences et qui dans ces violences d’ailleurs, visent nos forces de l’ordre. Ça, j’y accorde vraiment une importance particulière parce que je suis le patron des policiers et des gendarmes et je n’admets pas que l’on puisse les blesser en prenant prétexte, justement, du sport. Ça n’est pas une zone de non-droit et je ferai respecter le droit et si je dois dissoudre pour le faire respecter et bien nous dissoudrons. Aujourd’hui, un certain nombre de clubs ultras sont engagés devant la commission consultative dans cette procédure contradictoire et on verra bien au bout du compte s’ils prennent des positions et s’ils se justifient pas. »