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·21 marzo 2025
Nîmes : "On n’est pas à notre vraie place" avoue Adil Hermach

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·21 marzo 2025
Adil Hermach, entraîneur du Nîmes Olympique, s’est exprimé sur la saison des Crocos.
Une course pour le maintien qui s’annonce folle. Ce vendredi soir (19h30), le Nîmes Olympique se déplace sur la pelouse du troisième, Boulogne, dans le cadre du 26ème multiplex de National de la saison. Premier non-relégable, à égalité de points toutefois avec le Paris 13 Atletico (16e), le club gardois reste sur trois matchs sans défaite et compte bien continuer de grappiller des points pour s’éloigner le plus rapidement possible de la zone rouge. "La fin de saison va être très compliquée, on le sait, on s’est préparé à ça. Ça va être le sprint final. On a des confrontations contre les quatre premiers en plus, mais on y croit dur comme fer. On va déjà essayer de faire le plein de points à la maison. C’est plus compliqué qu’en 2024 car je n’arrive pas en cours de saison" commente Adil Hermach dans un premier temps, lors d’une interview accordée au site officiel de la Fédération Française de Football (FFF).
"Cette année, ça ne se passe pas comme prévu, je pense qu’on n’est pas à notre vraie place, je la vois plutôt dans le ventre mou du championnat, autour de la huitième. Il va falloir trouver de la fraîcheur mentale pour aller chercher quelque chose" poursuit l’entraîneur nîmois, revenu au club en avril 2024 alors que la situation était encore plus critique qu’actuellement. Qu’ils se sauvent du championnat de National 2, ou non, les Crocos devront respecter les fondamentaux de leur entraîneur. "Je ne transige pas sur le respect, déjà. C’est fondamental chez moi. Et le plaisir du jeu. Le foot ne doit jamais devenir une contrainte. Le football, c’est un sport populaire, qui donne des émotions, qui en procure aux spectateurs, c’est ce que j’aime aussi" explique-t-il. "Après, on doit être pragmatique et gagner des matchs, mais j’essaie de m’attacher à ces valeurs."
Et les clubs de la troisième division tricolore vont démarrer leur dernière ligne dans les prochaines heures, alors que certaines formations devront rester à quai lors des premières journées en raison d’un championnat à 17. "En 2003-2004, j’ai découvert le National avec Nîmes, mais j’étais très jeune (17 ans) et je n’avais pas fait beaucoup de matchs à l’époque. C’était un championnat qui avait la réputation d’être très rugueux" se remémore l’ancien international marocain, désormais âgé de 38 ans. "Quand on entend parler du National aujourd’hui, on imagine la campagne, des longs ballons devant, alors qu’en fait ce sont des stades magnifiques, du niveau de la Ligue 1 ou Ligue 2" poursuit-il.
"Le petit stade des Antonins est très bien aussi, même si on préférait le stade des Costières" glisse Adil Hermach sur l’antre du Nîmes Olympique. "Aujourd’hui, c’est un championnat compétitif, qui a beaucoup progressé. La prochaine Ligue 3 peut apporter plus de visibilité, de moyens, plus de clubs pros avec moins d’inégalités de moyens." Pour cela, il faudra se maintenir à l’issue de cette saison 2024/2025 et passer l’obstacle de la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG). Et cela passera par un premier bon résultat dès ce vendredi à Boulogne.
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