Nantes : Kita règle ses comptes avec Aristouy, Kombouaré et Labrune | OneFootball

Au cours d'un entretien accordé au journal L'Équipe, Waldemar Kita, le président du FC Nantes, en a profité pour régler quelques comptes et envoyer certaines piques.

C'est un Waldemar Kita offensif qui s'est exprimé dans les colonnes de L'Équipe ce jeudi 12 juin. Le président du FC Nantes, qui a tout d'abord décidé de fermer la porte à un départ de son jeune attaquant Matthis Abline à l'Olympique de Marseille, en a également profité pour régler quelques comptes et envoyer certaines piques. C'est le cas avec son ex-coach Pierre Aristouy (juin à novembre 2023). Interrogé sur les similitudes entre l'ex-formateur des Canaris et son nouvel entraîneur Luis Castro, le boss nantais a répondu tout le bien qu'il pensait du Portugais tout en taclant le premier nommé.

"J'ai évoqué trois-quatre sujets importants, comme la formation. Le centre de formation a d'excellents résultats et j'ai donné comme mission à Luis Castro de cultiver cette formation qui est parmi les deux ou trois meilleures en Europe. (...) Sauf que lui (contrairement à Pierre Aristouy, ndlr), quand il aura la politesse d'échanger avec le président et de le respecter, il va déjà gagner beaucoup. On lui a donné une chance inouïe, on lui a augmenté son salaire et, pendant des semaines, il ne m'avait pas adressé la parole ou appelé pour savoir ce qui va, ce qu'il fait", tacle-t-il.

"Je me suis fait balader"

Antoine Kombouaré, tout juste remercié après avoir sauvé le FCN d'un cheveux lors de la 34e et dernière journée de Ligue 1, prend également un petit tacle concernant l'utilisation de la jeunesse nantaise. "On est allés en demi-finales de la Youth League (en 2024), on va la rejouer cette année et on était en finale des U19 cette année. Quand je vois qu'un garçon comme (Louis) Leroux marque et ne joue pas le match suivant, je m'interroge. On a aussi choisi un coach qui donne sa chance aux jeunes", indique Waldemar Kita. Enfin, ce dernier est amené à évoquer les dernières péripéties du football français à travers l'épineux dossier des droits TV.

"On a gagné la Ligue des champions (avec le PSG), les clubs français sont très bien représentés en Europa Ligue et en Ligue des champions. Et pourtant, on n'a pas de droits télé. Tu te dis : pourquoi on arrive à ça ? Il ne faut pas mettre à la tête des gens qui n'ont pas d'expérience", pointe-t-il tout d'abord. Une référence à peine voilée à Vincent Labrune. "Il n'a géré qu'un club, ce n'est pas un industriel", rappelle-t-il, reconnaissant toutefois qu'on a "tous une part de responsabilité, moi aussi et c'est le Sénat qui m'a ouvert les yeux. Ils te disent, un chef d'entreprise qui a réussi comme vous, vous ne savez même pas ce que vous avez signé (sur les orientations de la LFP) ? Ils ont raison. Mais tu fais confiance à la direction de la LFP. Ni moi ni personne n'avons relu. A chaque fois tous les documents par rapport aux droits télé ou autres sponsors, ce n'est pas possible. Et donc, je me suis fait balader", termine par estimer Waldemar Kita.

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