LOSC : homme fort à Marseille, Vito Mannone est un numéro 2 « toujours demandeur » à 36 ans | OneFootball

Excellent à Marseille, au point d’être le visage de la qualification du LOSC en huitième de finale de Coupe de France, Vito Mannone devrait retrouver sa place dans les buts lillois à ce stade de la compétition, face à Dunkerque ce mardi soir (19 heures). Le gardien de 36 ans, dans l’ombre de Lucas Chevalier, fait l’unanimité comme l’explique le numéro 1.

Vito Mannone décisif malgré des apparitions ponctuelles

Six arrêts, une séance de tirs au but de haute volée et une note de 9 attribuée par nos soins, c’est peu dire que Vito Mannone a marqué les esprits à Marseille, le 14 janvier dernier, pour envoyer le LOSC en huitième de finale de Coupe de France. À 36 ans, le phénix renaît de ses cendres. « Vito, c’est un gardien qui est sur la fin de sa carrière, sait Lucas Chevalier, l’habituel titulaire dans les buts. Forcément, ça fait plaisir de le voir performer parce que ça lui donne aussi un peu de lumière dans cette saison. Celui qui fait gagner les matches peut changer à chaque rencontre et c’est bien qu’un joueur qui ne joue pas puisse avoir cette capacité de faire gagner des matches. Ça le concerne, il sait qu’à un moment donné, on aura besoin de lui. »

Cela devrait encore être le cas face à Dunkerque, ce mardi soir, avec un ticket en quart de finale de Coupe de France dans le viseur. L’Italien profite du rôle de “gardien de coupe” instauré par Bruno Genesio, alors que Paulo Fonseca l’avait titularisé à une seule reprise (Racing CFF) sur trois occasions (Golden Lion, Lyon). Un statut le mettant davantage en lumière – même s’il avait profité de la Ligue Conférence (3 apparitions) pour s’illustrer – et qui n’est pas imméritée compte tenu de son investissement.

Un rôle de numéro 2 qui lui sied comme un gant

« Au quotidien, c’est un gardien qui travaille, toujours demandeur, qui accompagne, décrit Chevalier. De par son expérience et le fait qu’il soit passé dans pas mal de clubs en tant que numéro 2, il connaît très bien ce rôle et il sait gérer ces moments-là (les titularisations très ponctuelles, ndlr). À 36 ans, avec le bagage qu’il a, je ne pense pas que ce soit quelque chose qui le fasse un peu trembler. Il en a vu d’autres. Comme son état d’esprit est bon et qu’il est concerné, on est forcément récompensé. Dans un groupe, on a besoin de tout le monde, ça se joue à des détails. »

Et de conclure, au sujet de son aîné de 13 ans à qui il semble vouer un respect sincère : « Vito, je lui souhaite de finir sa carrière en beauté. Les années sont forcément comptées et les bons moments qu’il peut vivre, ce n’est que du plus pour lui ». L’ancien portier d’Arsenal ou de Monaco en est bien conscient et anticipe déjà la suite. En début de semaine, il avait l’autorisation de Bruno Genesio pour s’absenter lundi et mardi afin de passer ses diplômes d’entraîneur. Après une carrière proche de la vingtaine d’années, il n’y a plus que sur les terrains que Vito Mannone est voué à briller.

Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport