L'impasse cas Arnaud Bodart : comment l'un des derniers "symboles" du Standard se retrouve dans une situation inextricable | OneFootball

L'impasse cas Arnaud Bodart : comment l'un des derniers "symboles" du Standard se retrouve dans une situation inextricable | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Walfoot.be

Walfoot.be

·12 settembre 2024

L'impasse cas Arnaud Bodart : comment l'un des derniers "symboles" du Standard se retrouve dans une situation inextricable

Immagine dell'articolo:L'impasse cas Arnaud Bodart : comment l'un des derniers "symboles" du Standard se retrouve dans une situation inextricable

Les minutes, les heures s'égrènent, et Arnaud Bodart est toujours au Standard de Liège. Une situation hallucinante, dans laquelle tout le monde est un peu fautif.

On se dirige de plus en plus vers la situation que tout le monde redoutait. D'ici quelques jours, tous les pays où Arnaud Bodart pourrait encore disputer la saison 2024-2025 auront fermé leur mercato estival, et le gardien de but du Standard n'a pas trouvé de porte de sortie.


OneFootball Video


Ce mercredi, c'est la Turquie qui était mentionnée. Bodart, qui n'a plus d'agent attitré, a accordé un mandat à un représentant pour tenter de lui trouver un club, et la D1 turque est l'une des dernières options. Mais cela n'a pour l'instant donné aucune suite.

Ce vendredi 13 septembre, le mercato turc se fermera, tout comme le mercato serbe (qui concernait bien moins Arnaud Bodart, bien sûr). Le temps presse et on se dit même que la situation est désespérée : comment en est-on arrivé là ?

Arnaud Bodart, pas à Strasbourg, pas à la Roma...

Les envies d'ailleurs d'Arnaud Bodart ne datent pas d'hier. Nous l'avions déjà écrit l'été passé quand le joueur avait raté une partie de la préparation, officiellement pour une petite blessure : Bodart souhaitait déjà quitter le Standard.

Immagine dell'articolo:L'impasse cas Arnaud Bodart : comment l'un des derniers "symboles" du Standard se retrouve dans une situation inextricable

Il n'en sera rien, et cela convenait encore à tout le monde - Arnaud Bodart avait encore deux ans de contrat, Mathieu Epolo n'était pas prêt. Six mois plus tard, une option presque idéale surgissait de nulle part : dans les dernières heures du mercato hivernal, Matz Sels quittait Strasbourg, qui voyait en Bodart un remplaçant de dernière minute idéal. Trop short : le deal ne peut pas se faire. Avec du recul, c'est probablement la pire chose qui soit arrivée à Arnaud Bodart.

Car par la suite, il était clair que le Standard souhaiterait s'en débarrasser cet été... et que les recherches seraient compliquées. Le Matricule 16 ne veut pas brader l'une de ses plus grosses valeurs marchandes, Arnaud Bodart ne veut pas signer n'importe où, et Ivan Leko, de son côté, a été très clair : ce sera Mathieu Epolo, son n°1, afin de ne pas devoir tout chambouler en cours de préparation ou de début de saison.

Il y a bien eu cette rumeur envoyant le neveu de Gilbert à l'AS Rome. Elle semblait folle, trop belle pour être vraie. La réalité, c'est bien sûr que la Roma avait une liste longue comme le bras de n°2 potentiels pour Mile Svilar ; oui, Arnaud Bodart aurait été un choix crédible, mais pas au prix demandé par le Standard. Le deal n'a même pas été proche de se faire.

... et pas à l'Union Saint-Gilloise

C'est ensuite l'échange bizarre de l'été qu'on évoquait : Arnaud Bodart vers... l'Union Saint-Gilloise, et Anthony Moris qui reviendrait au Standard en échange. Une opération win-win ? Pas aux yeux de Bodart, qui a été très clair : il veut quitter la Belgique, et pas porter d'autres couleurs que le Rouche en Jupiler Pro League. Romantique, mais certainement pas pragmatique, de la part d'un joueur qui espérait certainement compter sur bien plus d'intérêt cet été.

Et lentement, mais sûrement, toutes les portes se sont donc fermées une à une. Après une saison chaotique dans un club au bord du gouffre, la cote d'Arnaud Bodart n'était pas aussi élevée qu'il le pensait - son statut de "Diable Rouge" n'y a rien fait. Son été dans le noyau B a fini d'hypothéquer ses chances. Il reste quelques heures à ses représentants pour sauver une situation inextricable. Après la Turquie, il ne restera plus qu'Israël ou l'Azerbaïdjan comme destinations potentielles. Ou le noyau B jusqu'en janvier... sauf si Ivan Leko changeait d'avis.

Visualizza l' imprint del creator