Ligue des champions – Quand Blanc croyait au PSG, seul contre tous

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Parisfans.fr

·29 luglio 2025

Ligue des champions – Quand Blanc croyait au PSG, seul contre tous

Laurent Blanc, 59 ans, ancien entraîneur du Paris Saint-Germain, s’est confié au média Sport après la victoire historique du club parisien en Ligue des champions 2025. Il revient sur l’époque où, à contre-courant des experts, il prédisait ce triomphe. Sa vision optimiste éclaire le chemin parcouru par le PSG.

Blanc « Tout le monde disait que le PSG ne la remporterait jamais »

« Quand j’étais là-bas, le grand objectif était de remporter la Ligue des champions et tout le monde disait que le PSG ne la remporterait jamais, que cela ne valait pas la peine d’investir autant d’argent. J’avais un avis complètement opposé. Je leur disais : ‘Non, je pense que vous vous trompez’. Beaucoup de gens, pas seulement dans la presse, mais aussi parmi les spécialistes du football, les soi-disant experts du football, disaient qu’ils ne gagneraient jamais la Ligue des champions, que s’ils ne l’avaient pas gagnée avec Messi, avec Mbappé, avec Neymar… Je disais qu’ils devaient continuer à investir car, tôt ou tard, ils la gagneraient. Et c’est ce qui s’est passé.

Blanc « Peut-être qu’ils la remporteront à nouveau parce qu’ils investissent beaucoup »

Et peut-être que ce n’est pas encore fini. Peut-être qu’ils la remporteront à nouveau parce qu’ils investissent beaucoup, qu’ils engagent de grands entraîneurs. Il doit être encore plus exigeant avec ses joueurs qu’avec lui-même. Aujourd’hui, il prône également un jeu basé sur la possession, la volonté de récupérer le ballon, le mouvement, la compétition. C’est sa vision du jeu. Je ne peux que l’accepter et la partager. En plus, il est courageux. »

Depuis 2011, l’ère QSI (Qatar Sports Investments) a façonné le Paris Saint-Germain à coups de milliards, de recrutements « bling-bling » et de rêves européens assumés. Pourtant, le club a multiplié les déconvenues en Ligue des champions : éliminations dès les quarts ou les huitièmes, « remontadas » légendaires contre Barcelone ou Manchester United, fiascos répétés alors que les ambitions étaient démesurées.

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Ces échecs, loin de condamner le projet, ont surtout servi de laboratoire : ils ont révélé les failles du management, les fragilités mentales du groupe et l’importance de bâtir une vraie culture d’équipe, au-delà des individualités stars. Au fil du temps, QSI a corrigé sa copie : de la gestion du vestiaire (moins de conflits internes, plus de discipline) à l’évolution du recrutement (davantage de joueurs-clés investis dans le collectif), en passant par l’ambition d’un centre de formation performant.

Finalement, ces années d’erreurs répétées n’étaient pas vaines : elles ont contraint Paris à s’interroger, à se réinventer, pour enfin comprendre ce qu’exige la conquête européenne et vivre sa consécration, en s’appuyant sur la maturité forgée par la défaite.