Ligue 1 – Rechute générale en bas de tableau, Nantes bat un triste record | OneFootball

La route vers le maintien est pavée d’embûches : les six dernières équipes de Ligue 1 se sont inclinées lors du week-end de la 22e journée de Ligue 2. Du simple soubresaut à l’authentique bérézina : résumé du week-end du bas de tableau de l’élite, par ordre croissant d’inquiétude.

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Rennes pas dans la même cour que Lille

« On était face à une équipe de Ligue des champions, on l’a vu ce soir », ainsi Habib Beye a résumé sa première défaite à la tête du Stade Rennais, après deux victoires. En clôture de la 22e journée, les Rouge & Noir n’ont pu faire qu’une chose contre Lille (0-2) : repousser l’échéance. Brice Samba, auteur de cinq arrêts, dont un sur penalty face à Akpom, s’est acquitté de cette tâche avec brio mais le carton rouge reçu par Christopher Wooh à l’orée du dernier quart d’heure a été le handicap de trop.

Sans réaliser le moindre tir cadré, les Rennais se sont contenter d’un rôle de figurant dans la belle histoire du week-end : le retour de Nabil Bentaleb, buteur après huit mois sans compétitions et un malaise cardiaque qui avait bien failli avoir raison de sa vie et de sa carrière de footballeur. Malgré les moyens déployés par le club breton, c’était la défaite logique d’une équipe de bas de tableau contre un prétendant au podium.

Le HAC battu sans sombrer

Les moyens mis à part, on peut faire le même constat pour Le Havre, qui s’incline de façon attendue contre Nice (1-3), une des équipes de Ligue 1 les plus performantes (derrière l’intouchable PSG) depuis le début de l’année 2025. Malgré quelques errements défensifs, les Ciel & Marine ont confirmé les progrès dans le jeu aperçus depuis la fin du mercato hivernal. Il va tout de même rapidement falloir passer la seconde à domicile. Le HAC reste sur six défaites d’affilée au Stade Océane. Avec seulement six points pris dans leur stade, les hommes de Didier Digard sont plombés par ces échecs à répétition.

Montpellier et Saint-Étienne satellisés par les Olympiques

L’éclaircie du mois de janvier est déjà bien loin pour le Montpellier HSC. La lanterne rouge s’est lourdement inclinée contre Lyon (1-4) à domicile, en encaissant l’ouverture du score dès la 3e minute. Si les hommes de Jean-Louis Gasset ont eu la force d’égaliser, l’entame de seconde période est encore pire, avec des buts encaissés au 50e et 53e minute. Loin d’être favori pour cette rencontre, le club pailladin s’est accroché de trop nombreux boulets au pied.

La bonne nouvelle pour l’AS Saint-Étienne, c’est qu’il s’agissait du dernier match de la saison contre l’Olympique de Marseille. Dominés à l’aller (0-2), étrillés en Coupe de France (0-4), les Stéphanois ont subi pour la troisième fois la loi de l’équipe de Roberto De Zerbi : 1-5. Les Verts n’ont pas souvent vu le ballon (30% de possession) et ont vu un déluge d’occasions déferler devant la cage de Gautier Larsonneur (5,37 expected Goals). L’addition aurait pu être encore plus salée avec un peu plus de précision côté phocéen.

Reims ne répond plus

Le choc psychologique du changement d’entraîneur n’a pas eu lieu à Reims, après l’éviction de Luka Elsner. Les Champenois se sont peut-être même enfoncés davantage dans le marasme. Contre un concurrent pour le maintien, Angers, les Rémois ont encaissé un nouveau revers (0-1), bouclant un trimestre entier sans victoire en Ligue 1. Après la rencontre, le coach intérimaire, Samba Diawara a tenu un discours plus qu’inquiétant sur l’état d’esprit du groupe et un collectif selon lui inexistant. Aléa sportif ou vrai symptôme du « chacun pour soi », un des temps forts du match du SDR aura été la longue discussion entre Keito Nakamura et Oumar Diakité pour savoir qui devait tirer le penalty de l’égalisation à la 64e minute. Ce sera finalement Diakité qui obtient gain de cause… Avant d’expédier le ballon un mètre au-dessus de la barre.

Nantes touche le fond

Un « trou noir ». C’est l’expression employée par Antoine Kombouaré pour tenter d’expliquer l’explosion de son équipe en plein vol à Monaco (1-7) samedi en début de soirée. Il s’agit là de la plus large défaite de l’histoire du FC Nantes en Ligue 1. Tout avait parfaitement commencé, avec une ouverture du score signée Abline dès la 4e minute de jeu mais le carton rouge direct écopé par Nicolas Cozza dans les instants suivants annonçait un  terrible renversement de scénario. Si les Canaris ont résisté une grosse demi-heure, une fois les vannes ouvertes, impossible de les refermer. Derrière une défense aux abois, le gardien de but Anthony Lopes, coupable sur plusieurs buts monégasques, est apparu loin du niveau de ses années lyonnaises.

11. Angers : 26 pts (-8)⇑ 12. Auxerre : 25pts (-6) ⇓ 13. Rennes : 23 pts (-3)⇓ 14. Reims : 22 pts (-8)⇔ 15. Nantes: 21 pts (-14)⇔ 16. ASSE: 18 pts (-30)⇔ 17. Le Havre : 17 pts (-25)⇔ 18. Montpellier : 15 pts (-31)⇔

Photo ©Johnny Fidelin/Icon Sport