Léonard Specht : “J’ai toujours dit que s’il n’y avait pas eu Alain Roche, je serais peut-être encore resté à Bordeaux” | OneFootball

« Le Président de l’époque était Daniel Echter, il voulait que je revienne pour finir ma carrière. Il me dit que je vais jouer encore deux ans, puisque je serai trois ans sous contrat d’éducateur. Donc c’est un contrat de cinq ans. Claude Bez aussi me dit de rester. Il me restait un an de contrat, et à côté de moi il y avait Alain Roche qui commençait à éclore, et il était quand même très bon. J’ai toujours dit que s’il n’y avait pas eu Alain Roche, je serais peut-être encore resté à Bordeaux. Mais je savais qu’il était meilleur que moi. J’avais 33 ans, j’étais plus vieux. J’ai donc eu cette proposition de Strasbourg. Daniel Echter, j’avais confiance en lui, il était venu me voir pour me parler. Et un contrat de cinq ans, c’était pas mal… Et j’avais mes diplômes d’entraineur. Je savais que j’avais une belle opportunité, donc j’ai accepté. Je suis parti de Bordeaux »

« Je suis allé voir Claude Bez, qui m’a dit qu’il n’y avait pas de problème, parce que j’avais été bien, donc que je pouvais partir sans problème. Il m’a laissé libre, et ça s’est très vite fait. J’ai donc encore joué deux ans. J’ai été entraineur du centre de formation ensuite. L’entraineur de D1, Gérard Banide, en avait marre, il se faisait siffler… Il est parti, j’étais au centre… Il n’y avait plus d’entraineur, Albert Gemmrich a assuré l’intérim, et Daniel Echeter m’a convoqué à Paris et m’a proposé le poste. Je ne voulais pas car je savais que c’était compliqué, et je venais juste d’arrêter. Et en plus j’adorais le centre de formation, m’occuper des jeunes… Je pensais que c’était pour moi, mais souvent, quand vous êtes ancien joueur, que vous avez votre diplôme d’entraineur, et quand les gens insistent… J’ai accepté. On ne refait jamais l’histoire, mais si c’était à refaire… En tout cas c’était un peu trop tôt. On était en deuxième division, il fallait remonter. C’était ma première expérience comme entraineur. Je pense que je n’avais pas assez d’expérience pour gérer ça ».

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