le11
·12 luglio 2025
Le LOSC « vit encore des résultats de l’époque », Gérard Lopez s’estime responsable de la bonne vitalité du club

In partnership with
Yahoo sportsle11
·12 luglio 2025
Propriétaire du LOSC entre 2017 et 2020, Gérard Lopez avait été poussé vers la sortie alors que la dette du club avait atteint un niveau critique. Cinq ans plus tard, alors qu’il galère avec Bordeaux et que Boavista vient de couler, le controversé homme d’affaires défend son bilan.
Si Olivier Létang vient de ranger John Textor dans la catégorie des « funambules qui mettent en danger les institutions du football« , nul doute que le président du LOSC pense la même chose de Gérard Lopez, son prédécesseur à la tête des Dogues. Ces dernières années, l’ancien dirigeant de Rennes ou encore du PSG n’a pas mâché ses mots à propos de l’actuel propriétaire des Girondins de Bordeaux.
Ceux qui nous ont critiqués au moment de la reprise en profitent encore.Gérard Lopez en réponse à Olivier Létang
Ce dernier a fini par lui répondre de manière indirecte à l’occasion d’un entretien accordé à Auto Hebdo. Questionné sur l’état actuel du football français, Gérard Lopez en a profité pour défendre sa stratégie, notamment le modèle de trading qu’il avait mis en place au LOSC : « Le club vit encore des résultats de l’époque où nous avons été champions de France et de la Ligue des Champions. Ceux qui nous ont critiqués au moment de la reprise en profitent encore ».
Et alors qu’il a précipité les Girondins de Bordeaux dans les abysses du football français, Gérard Lopez continue de donner la leçon à tout le monde. « Je crois fermement au modèle basé sur la formation et la vente de joueurs. Avec l’effondrement des droits TV, ce sera vital. Le seul vrai atout de la France, ce sont ses jeunes. Le vivier de talents est immense, comparable uniquement à celui du Brésil. Ce modèle est le seul viable, martèle-t-il. Nous, à Bordeaux, nous essayons de reconstruire avec une structure adaptée au futur du football français ».
Pendant ce temps, Boavista – autre propriété de Gérard Lopez – vient d’être rétrogradé en cinquième division, faute de documents administratifs envoyés dans les délais, en plus des problèmes économiques rencontrés depuis de longs mois. Trois ans plus tôt, c’est le club de Mouscron qui avait dû mettre la clé sous la porte. Et il s’en est fallu de peu pour que le LOSC s’ajoute à ce bilan pour le moins désastreux, n’en déplaise à l’as des as de la finance, tel que le surnomme Bixente Lizarazu.
Crédits photo : Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport
Live
Live