Le LOSC sans nouvelle recrue au poste d’avant-centre ? « Tout est possible », prévient Olivier Létang | OneFootball

Si Olivier Giroud est un joueur du LOSC depuis plusieurs semaines, il n’en demeure pas moins aujourd’hui le seul numéro 9 de métier dans l’effectif lillois. Un recrutement à ce poste se fait attendre, à moins que Matias Fernandez-Pardo ne puisse être une solution viable pour accompagner l’attaquant de 38 ans ? Olivier Létang répond et ne ferme aucune porte.

Le LOSC pourrait ne pas recruter en pointe

Si son doublé contre Venise (3-0), mercredi, a pu rassurer, Olivier Giroud n’a néanmoins pas fait taire les doutes sur son état physique dans la durée. À 38 ans, le meilleur buteur de l’histoire des Bleus est encore à la recherche de ses meilleures sensations et subit logiquement le poids des années. Problème : il est, à date, le seul véritable numéro 9 d’un effectif qui a perdu cet été Jonathan David, Chuba Akpom et Andrej Ilic, et qui ne compte pas sur Mohamed Bayo.

« Aujourd’hui, on a six joueurs dans le domaine offensif pour quatre postes, avec des caractéristiques différentes, nuance Olivier Létang, présent en conférence de presse ce vendredi. Je pense qu’on est armé pour pouvoir faire très mal avec des joueurs de déséquilibre, des joueurs de pied, des joueurs d’espace. » Mais qu’en est-il du poste d’avant-centre ? Et le LOSC peut-il envisager d’installer Matias Fernandez-Pardo en pointe, où il se plaît et s’est illustré en préparation, et ainsi ne pas recruter à ce poste ?

« Tout est possible, lâche-t-il dans un sourire, avant de marquer un long silence et de reprendre. Matias a des qualités incroyables pour jouer sur le côté, à gauche, à droite, mais aussi devant car il aime jouer devant. C’est un sujet dont on parle aussi avec le coach en permanence. (…) Il peut suppléer Olivier qui ne jouera peut-être pas tous les trois jours. Peut-être qu’ils peuvent aussi jouer ensemble. Ça, c’est le job du coach, de les associer et de choisir. » Ce même Bruno Genesio qui, s’il les a fait alterner à la pointe de son attaque depuis le mois d’août, avait aussi fait part de ses inquiétudes en milieu de semaine.

Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle

Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport