Laurent Brun : « On sent quand même que la carburation est progressive » | OneFootball

« Sans manquer de respect à l’adversaire, celui-ci n’a quasiment pas existé offensivement. Cela veut dire que Bordeaux a été bien collectivement, a dominé collectivement. Techniquement même. Physiquement, Bordeaux a franchi un palier à ce niveau. Il y a eu moins de crampes, elles étaient de l’autre côté en fin de match. On sent un collectif bordelais qui monte vraiment en puissance, et de plus en plus vite. Et techniquement parlant, il n’y a pas grand-chose à dire. Les Girondins ont eu des occasions. Ça a été un peu poussif en première période. On a bien joué dans les espaces, il y avait un jeu fluide pour aller vers l’avant, mais ça manquait de percussion, d’étincelle dans les trente derniers mètres adverses. En revanche, en seconde période, quand Yanis Merdji est rentré notamment, on a vu des bordelais galvanisés et attaquer, attaquer, attaquer… Là, le collectif adverse a eu chaud. Il aurait pu prendre deux buts de plus sur des situations nettes, qui ont fini sur la barre transversale de Diaby et Carroll. Oui, Bordeaux a quand même été très bon, et là on sent quand même que la carburation est progressive ».

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