La parole aux Pailladins #29 | Mercato MHSC: l’heure du bilan | OneFootball

Nous vous proposons régulièrement sur Allezpaillade de prendre la parole. Aujourd’hui c’est Félix, lecteur du site qui nous propose un premier bilan de ce mercato.

Le mercato français s’est achevé ce lundi à 20 heures. Sous réserve d’un départ de dernière minute (les mercatos turcs et suisses n’ont pas encore clôturé), on connait désormais l’effectif du MHSC 2025-2026.

Si des motifs de satisfaction existent, à commencer par la ligne d’attaque, des interrogations demeurent, notamment au milieu de terrain et aux poste de latéraux, véritables marronniers chez nous depuis de (trop) nombreuses saisons.

La défense centrale, pléthorique, devrait être en mesure de pourvoir à ces différents manques, et particulièrement la recrue la plus “zoumanesque” du mercato, à savoir le parisien Naoufel El Hannach.

Rassurant défensivement lors de ses premières apparitions sous nos couleurs, le franco-marocain a aussi pu montrer un état d’esprit volontaire, se projetant vers l’avant et esquissant une complicité naissante aussi bien avec ses coéquipiers qu’avec les supporters.

Le capitaine Omeragic, seule valeur sûre de l’effectif la saison passée, devrait conserver sa place dans l’entrejeu où il montre déjà une compréhension du poste étonnante. Celui qui jouait habituellement en défense centrale a bien su s’adapter, comblant efficacement les trous, proposant des solutions au porteur du ballon et élargissant son volume de jeu grâce à son aisance technique et sa puissance physique déjà acquises.

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Il sera épaulé par les recrues en provenance d’Ajaccio et de Rennes, Everson et Sishuba, intelligemment piochés par un board réactif qui compose avec des moyens limités voire faméliques.

Si Papus Camara avait jusqu’ici bricolé avec Yaël Mouanga et plus récemment Junior Ndiaye, respectivement défenseur et attaquant de formation, on ne peut pas dire qu’ils aient apporté pleine satisfaction à un poste qui requiert de toute évidence des qualités qu’ils n’ont pas (encore).

Le retour d’infirmerie de Khalil Fayad, sur qui continuent de peser certains espoirs qu’il n’a jusqu’alors pas toujours justifiés, et la progression de Nicolas Pays, fraîchement débarqué dans l’univers professionnel, offriront des possibilités auxquelles s’ajoute un joker de luxe en la personne de Téji Savanier, parti pour finir son contrat dans son club formateur.

Théo Chennahi quant à lui semble de plus en plus considéré comme une doublure à Enzo Tchato, l’international camerounais cristallisant toujours un nombre important de doutes et de critiques.

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En charnière centrale, si Julien Laporte offre déjà pleine satisfaction et hérite du vice capitanat, reste à savoir s’il sera aligné en compagnie de Christopher Jullien, comme c’était le cas pour les premiers matchs de cette saison, ou de Yaël Mouanga voire de Becir Omeragic, par un entraîneur qui ne s’interdit pas de partir sur une formation à 3 défenseurs centraux.

Les jeunes Mincarelli et Sainte-Luce n’ont pour l’instant pas offert de garanties suffisantes pour prétendre à une place de titulaires indiscutables.

C’est en attaque que le bilan paraît le plus intéressant, avec l’arrivée d’un véritable numéro 9 chevronné en la personne d’Alex Mendy, d’un dynamiteur intéressant en provenance d’Augsbourg, Nathanaël Mbuku, et d’un jeune espoir de la formation niçoise, Victor Orakpo.

Montpellier conserve Tanguy Coulibaly, puissant physiquement mais à la technique pas toujours juste, et des jeunes pousses comme Ndiaye, Guegin et Issoufou, qui aspireront à grapiller du temps de jeu. A ceux-là s’ajoute Fayssal Al Mahboub, 18 ans, entré en jeu pour sa première contre Troyes.

Le jeune gardien Simon Ngapandouetnbu, débarqué en provenance de Marseille, gardera les cages du MHSC, suppléé par l’expérimenté Mathieu Michel.

On peut se satisfaire d’avoir au moins doublé tous les postes, rajeunit l’effectif et dégraissé le vestiaire des salaires les plus lourds. Reste néanmoins à savoir si cette équipe très jeune, avec de nombreux joueurs en prêt, saura s’imposer dans le haut de tableau d’un championnat impitoyable et rugueux.

Article proposé par Félix Godin

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