Kombouaré sur Leroux – « Les meilleures interviews, c’est avec leurs pieds » | OneFootball

Interrogé sur la pression de jouer au Vélodrome, Antoine Kombouaré ne cache pas que le contexte marseillais est particulier, surtout pour une équipe en difficulté.

« Même si tu as de l’expérience, t’es un homme, donc t’as des failles. Et ça dépend des périodes. Si on allait là-bas en étant 10ᵉ, les garçons aborderaient le match différemment. Mais là, on est en fâcheuse posture. »

L’entraîneur nantais insiste sur l’importance du collectif pour faire face à l’ambiance marseillaise et à une équipe dangereuse offensivement. « C’est la deuxième attaque de Ligue 1. Ils ont une belle équipe. Il faut être costaud collectivement pour gérer la pression et colmater les brèches. »

« Les jeunes doivent gagner leur place »

Sur la question de l’intégration des jeunes dans l’équipe première et de leur accès limité aux médias, Kombouaré assume ses choix. « Les jeunes ont de la qualité et gagnent du temps de jeu. Mais ils ne sont pas encore des titulaires indiscutables. Il y a une hiérarchie. Quand ils auront prouvé qu’ils méritent leur place, ils joueront. »

Il défend également sa décision de limiter leur exposition médiatique. « Les meilleures interviews, c’est avec leurs pieds. Ils doivent travailler tranquillement, sans s’enflammer. Regardez ce qui s’est passé après le match de Louis Leroux. On a l’impression d’avoir découvert le plus grand joueur de Nantes. Il a fait un bon match, mais laissons-le bosser. »

Une nouvelle règle du hors-jeu ?

Kombouaré est interrogé sur une proposition visant à modifier la règle du hors-jeu, qui ne serait sifflé que si l’attaquant est totalement devant le défenseur. « Moi, je suis un ancien défenseur, donc forcément, ça ne m’arrange pas ! Mais si ça peut amener plus de buts et de spectacle, pourquoi pas ? Ça va changer pas mal de choses, notamment la manière de défendre. »

Améliorer les relations joueurs-arbitres

Enfin, le coach nantais donne son avis sur les relations entre les joueurs et les arbitres. « J’aime bien voir les arbitres s’exprimer après les matchs. Quand on ressent une injustice, on aimerait avoir des explications. Même si on n’est pas d’accord, au moins, on comprend leur point de vue. » Quant à la sonorisation des arbitres, il reste prudent : « Pourquoi pas ? Mais moi, j’aime surtout l’idée qu’ils viennent parler. »