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·6 gennaio 2025
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À se demander comment il peut afficher un tel niveau au Parc OL et être si loin du compte le reste du temps. Une fois de plus, face à son club formateur, Jordan Ferri a livré une grande partition. Brassard vissé au biceps, l’ancien Gone a rempli son rôle sinon plus. Ce fut déjà le cas face à Brest, au Stade de la Mosson, il y a quelques semaines.
Crédits IconSport
Dans l’entrejeu, l’ancien Gone, toute proportion gardée, a rayonné. Que ce soit à la récupération ou dans le jeu vers l’avant, Jordan Ferri a été méconnaissable sur la pelouse lyonnaise. Souvent à son avantage contre l’Olympique Lyonnais, samedi soir, il n’a pas dérogé à la règle. Avec 97% de passes réussis, il a connu très peu de déchets dans ses transmissions. Avec cinq récupérations et deux interceptions, il a largement contribué à la belle prestation des siens.
D’entrée de jeu, il aurait même pu ouvrir la marque, tapant la barre de Lucas Perri quelques jours après avoir fracassé celle de Matis Carvalho. Buteur avant l’heure de jeu, il voyait le VAR annuler sa réalisation, pleine de sang-froid et de justesse technique pour reprendre le centre en retrait ajusté d’Issiaga Sylla. Il aurait mérité de marquer. Il aurait mérité de ramener quelque chose pour sa première avec le brassard après l’ère Savanier. Il n’en fut rien. Mais cette fois, on n’a rien à lui reprocher. Et c’est déjà une bonne chose pour Jordan Ferri.