Jean-Louis Gasset : « Quand on gagne 4-3 à Monaco à la dernière minute, alors qu’on est menés 3-0… Là, on fait un coup de poker, et bam, et bam, et bam, et 4-3… » | OneFootball

« C’est là qu’est la passion. Mais il ne faut jamais te dire ‘je sais’. Le jour où tu dis ‘je sais’, c’est cuit. Chaque match est une source de progression. Chaque entraineur a des idées, et plus tu vas dans le haut niveau, plus il te faut réagir. Il faut que tu aies le contre événement de ce que l’adversaire te propose. Dès que l’entraineur adverse fait all-in, toi, tu appuies sur le bouton, et il n’y a plus d’all-in. Des fois, oui, il y a un côté jouissif quand ça réussit, oui. Mais c’est interne, il n’y a que les gens qui travaillent avec moi qui savent qu’à des moments… Quand tu réussis, tu ne le chantes pas sur les toits (sourire)… Mais on en a fait des magnifiques. C’est pour ça qu’avec Laurent, quand on se revoit et qu’on parle des trois ans de Bordeaux… Les matches restent. Quand on gagne 4-3 à Monaco à la dernière minute, alors qu’on est menés 3-0… Là, on fait un coup de poker, et bam, et bam, et bam, et 4-3… C’est des choses qui restent. Quand tu vis le film, et qu’il finit par un mariage… De temps en temps, ça finit par un enterrement, et il faut être prêt. Soit je gagne, soit je progresse. C’est exactement notre métier ».

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