Interview | Dorian Diring : “Il y a tout au Waldhof pour aller plus haut” | OneFootball

Interview | Dorian Diring : “Il y a tout au Waldhof pour aller plus haut” | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Le Fussball

Le Fussball

·11 aprile 2025

Interview | Dorian Diring : “Il y a tout au Waldhof pour aller plus haut”

Immagine dell'articolo:Interview | Dorian Diring : “Il y a tout au Waldhof pour aller plus haut”

C’est en 2020, après une séance de rééducation pour soigner une blessure au genou, que le milieu offensif du SV Waldhof Mannheim, Dorian Diring, s’est confié à nous. Le Français, passé par Aue, Halle ou encore la réserve du Hertha Berlin, revenait alors sur son parcours, sa passion pour le football Allemand et les ambitions du Waldhof, fraichement promu en 3. Liga cette saison-là.

Comment vas-tu ? Comment évolue ta blessure ?Je vais bien merci. Nous sommes un mois après l’opération et la cicatrisation avance bien. Je devrais revenir à l’entraînement mi-mars et retrouver les terrains courant avril.


OneFootball Video


Comment t’es-tu blessé ?C’était le 8 décembre dernier face à l’Eintracht Braunschweig (0-0). Ma jambe gauche est restée bloquée dans le sol et j’ai senti mon genou craquer. Je croyais que c’était les ligaments croisés, mais ce n’était “que” le cartilage.

Comment t’es venue ta passion pour le « Fußball » ?Mon père jouait au foot et il m’emmenait souvent voir des matchs. À six ans, j’ai pris ma première licence. Plus tard, j’ai intégré le centre de formation du RC Strasbourg, où j’ai rencontré Mounir Bouziane et Mohamed Gouaida, qui jouent avec moi à Mannheim aujourd’hui*.

En 2012, tu quittes Mulhouse pour la réserve du Hertha Berlin. Comment s’est passé le transfert ?Les recruteurs du Hertha m’ont repéré à Mulhouse. J’ai fait un essai là-bas. Le coach des pros, Jos Luhukay, me trouvait intéressant et je devais jouer avec l’équipe première, en 2. Bundesliga. Finalement, j’ai fait la saison avec la réserve..

Tu jouais alors avec de futurs grands noms…Oui, il y avait Marvin Knoll, Nico Schulz, Sandro Wagner, Pierre-Michel Lasogga, Alfredo Morales… Berlin, comme Paris, c’est un gros vivier de talents.

Cette saison-là, tu affrontes le RB Leipzig, alors en Regionalliga (D4). Tu pensais qu’ils atteindraient ce niveau ?Oui. Ils avaient déjà beaucoup d’argent, de grosses infrastructures… On avait joué à la Red Bull Arena, c’était impressionnant en Regionalliga. Même si sur le terrain, on sentait qu’ils peinaient encore un peu. Ils nous battent 2-0 mais tardivement.

Immagine dell'articolo:Interview | Dorian Diring : “Il y a tout au Waldhof pour aller plus haut”

Crédit photo : Karina Hessland/Bongarts/Getty Images

Après cette saison, tu pars au FC Erzgebirge Aue. C’est tes débuts pros ?Exact. C’était un vrai tremplin, passer de la Regionalliga à la 2. Bundesliga. Tout allait plus vite, c’était plus physique. À Aue, j’ai beaucoup appris. C’est un club historique, un “Traditionsverein”. Je garde cependant un sentiment mitigé de mes deux saisons là-bas. J’étais peut-être monté un peu trop tôt.

Tu disais que vivre dans une petite ville comme Aue forgeait…(Rires) Oui, on joue aux cartes, à la PlayStation, on fait des balades… C’est plus facile de créer des liens entre coéquipiers. J’y ai rencontré Rico Benatelli, un très bon ami.

Ensuite, tu signes au Hallescher FC. Comment ça se passe ?Sven Köhler, l’entraîneur, me voulait vraiment. C’était une belle offre. J’ai bien commencé, mais je me suis blessé avant la trêve. Après mon retour, j’ai mis du temps à rejouer. Et la saison suivante, je me blesse dès le premier match… Quand un nouveau coach est arrivé, il ne comptait plus sur moi.

Immagine dell'articolo:Interview | Dorian Diring : “Il y a tout au Waldhof pour aller plus haut”

Crédit photo : Ronny Hartmann/Bongarts/Getty Images

En 2017, tu arrives à Mannheim, en Regionalliga Südwest. Pourquoi ce choix ?Je voulais me rapprocher de la France. Les clubs de l’ouest recrutent peu à l’est, donc les offres étaient limitées. Le Waldhof m’a approché, je n’ai pas hésité. Même si on a perdu les barrages de promotion cette année-là, j’ai découvert un super championnat avec de belles ambiances.

Justement, vous terminez champions avec 21 points d’avance sur l’ennemie Saarbrücken l’année suivante. Quel souvenir !C’était fou. On devait commencer la saison avec -9 points à cause des incidents en barrages, mais la sanction a été annulée. On perd le premier match, puis on enchaîne. L’état d’esprit du groupe était excellent. À Mannheim, tout est réuni pour réussir !

Et en 3. Liga, vous rivalisez avec des gros clubs…Oui, on a battu Duisburg 4-3* et tenu Ingolstadt en échec*. Je pense que sans la blessure de Sulejmani, on serait premiers ou deuxièmes*. Le championnat est homogène, tout le monde peut battre tout le monde.

Immagine dell'articolo:Interview | Dorian Diring : “Il y a tout au Waldhof pour aller plus haut”

Crédit photo : Jörg Halisch/Getty Images for DFB

Tu étais co-meilleur buteur et meilleur passeur au moment de ta blessure. Ta meilleure saison ?Clairement. C’est dommage d’avoir été freiné. Mais le collectif tourne bien, même les défenseurs marquent. Et comme je tire les coups de pied arrêtés, ça aide pour les passes décisives (sourire).

Qu’est-ce qui te plaît dans l’ambiance du Carl-Benz-Stadion ?C’est top. On tourne à plus de 10 000 spectateurs. Contre l’Eintracht Frankfurt en Pokal*, il y avait 24 000 personnes, à guichets fermés. C’était incroyable !

Immagine dell'articolo:Interview | Dorian Diring : “Il y a tout au Waldhof pour aller plus haut”

Crédit photo : Andreas Schlichter/Getty Images

Un mot pour donner envie à nos lecteurs de suivre la 3. Liga ?Allez voir un match ! L’engouement est énorme, bien plus qu’en National en France. Il y a du monde, du jeu, et les luttes pour la montée et le maintien sont passionnantes. On n’a plus envie d’en partir !

Un grand merci à Dorian Diring pour sa disponibilité, sa franchise et sa confiance, qui nous permet aujourd’hui de republier cette interview sur Le Fussball. Merci également à Thomas Gautier pour la réalisation de cet entretien.

*L’interview a été réalisée en 2020.

Pour ne rien rater du football Allemand, rendez-vous sur nos réseaux sociaux ainsi que notre site : www.lefussball.com !

Crédit photo : Joerg Halisch/Bongarts/Getty Images

Visualizza l' imprint del creator