OnzeMondial
·15 luglio 2025
Insultant, menaçant… Les folles coulisses du coach de Dunkerque parti en trois semaines !

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·15 luglio 2025
Dunkerque avait nommé Gonçalo Feio pour remplacer Luis Castro parti à Nantes. Un pari qui s'est transformé en fiasco. Et même en traumatisme dans un club habitué à un climat familial.
« Vous m'avez menti ! » hurlé en plein match amical contre Boulogne-sur-Mer, face à un dirigeant médusé. Voilà comment s’est refermée l’éphémère parenthèse Gonçalo Feio à Dunkerque. Moins de 30 jours après sa nomination, le coach portugais de 35 ans a quitté le club dans un climat délétère, sans un mot aux joueurs, ni même un message sur WhatsApp. Son départ, aussi brusque que son style, laisse derrière lui un vestiaire traumatisé.
« Les joueurs s’entraînaient avec la peur au ventre », confie un témoin à l'Equipe ce mardi. « Rapidement, il y a eu une chape de plomb autour des séances. Un climat hyper négatif. » Feio, connu pour son tempérament volcanique, n’a pas tardé à faire voler en éclats le pacte moral d’« unité et d’humilité » exigé par les dirigeants. « J’ai voulu croire en lui. Cela m’a donné tort », admet Demba Ba, coprésident de l’USLD.
Son style ? Brutal, sans filtres, parfois injurieux. « On dirait une équipe d’amateurs ! », « J’ai battu Chelsea il y a trois mois ! » (avec le Legia Varsovie), lâchait-il fièrement pour asseoir son autorité. À 5h du matin, il était déjà sur le pont. Mais avec lui, l’intensité est vite devenue intimidation. « Les joueurs avaient l’habitude d’un Luis Castro, bienveillant, presque familial. Là, c’était l’opposé », rapporte un titulaire.
Les cris, les reproches incessants, les insultes en anglais, les humiliations publiques… Feio n’épargnait personne. Pas même un membre du staff qui s’est fait sèchement recadrer pour avoir répondu au téléphone pendant une séance. « On ne travaillait plus dans un climat serein », glisse un salarié.
Le club avait pourtant tout mis en œuvre pour lui faciliter la tâche : « Nous avions élargi son espace de travail pour qu’il se sente à l’aise », explique Ba. En vain. La défaite 5-1 contre Boulogne aura été le coup de grâce. Depuis ce début de semaine, l’adjoint Benjamin Rytlewski reprend la main. « On sentait les joueurs libérés, soulagés », dit-on en interne.
Dunkerque cherche désormais un nouvel entraîneur. Alors Demba Ba reste droit dans ses bottes : « Je ne baisserai pas mon niveau d’exigence. » Mais après cette séquence ubuesque, nul doute qu’on y regardera à deux fois avant de miser sur un autre génie aussi imprévisible que détonant.
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