«Il y a un humain derrière ça et il faut l’accepter», les Lensois au soutien d’Anass Zaroury | OneFootball

« J’espère pouvoir marquer très prochainement. » C’était le souhait d’Anass Zaroury avant les fêtes, mais il n’a toujours pas été exaucé. Arrivé cet été en provenance de Burnley contre la somme de 9 millions d’euros, l’ailier peine à décoller après cinq mois au club.

« Il a joué deux matchs chez nous d’un très bon niveau. Il fait un bon match contre Brest et une bonne entame contre Monaco. Depuis, on l’a un peu perdu, constate Will Still. Il y a une certaine pression sur ses épaules. Il est arrivé avec beaucoup d’espoir. Humainement, il vient d’avoir un enfant. Il a changé de pays, de culture, de football. Il est jeune, on s’attend à des miracles. Son talent émergera à un moment, mais comme avec le collectif, il faut être patient et l’accompagner. Il y a un humain derrière ça, et il faut l’accepter. »

Côté statistique, le joueur de 24 ans est bloqué à une passe décisive. C’était lors de son premier match avec Lens face au Stade Brestois en tout début de saison. « Dans la tête d’un joueur, il se passe beaucoup de choses, poursuit Ruben Aguilar. Anass, c’est un très bon joueur avec de grosses qualités techniques. À l’entraînement, il nous le montre souvent, en match, c’est différent. Quand on rentre dans un match, qu’on est mené… Enfin, même ce week-end, il a beaucoup tenté, il faut continuer. Il nous a apporté du dynamisme. Après, forcément, quand on joue moins, le doute s’installe et c’est plus difficile. À nous d’être avec lui au quotidien pour essayer de faire ressortir cette confiance. »

Lui donner une certaine confiance

Capable aussi d’évoluer dans le cœur du jeu, l’international marocain reste pour le moment cantonné à un rôle dans le couloir gauche. « Si vous lui posez la question, il vous dira que c’est un ailier gauche, reprend Will Still. En Championship, il a fait partie de l’équipe de l’année à ce poste. Il peut aussi être un meneur de jeu intérieur. Il a une large palette dans son jeu. J’aimerais qu’il claque deux buts et deux passes décisives dimanche à Nantes, mais la réalité, c’est qu’il y a un humain derrière ça et qu’il faut l’accepter. Il faut lui donner une certaine confiance pour qu’il retrouve son énergie et son efficacité afin qu’il soit meilleur. »