« Il me rappelle Iker Casillas » : Lucas Chevalier (LOSC) le « surdoué » pour Jérôme Alonzo (ex-PSG) | OneFootball

Meilleur gardien de Ligue 1 à l’issue de la saison 2024-2025, Lucas Chevalier a marqué des points auprès de Jérôme Alonzo, qui le voit à un niveau encore bien supérieur d’ici cinq ans.

Ancien gardien du Paris Saint-Germain, dont il a défendu les couleurs pendant sept longues années de 2001 à 2008, Jérôme Alonzo a été invité à commenter l’arrivée potentielle de Lucas Chevalier (23 ans) sous l’étendard parisien. Consultant pour la chaîne L’Équipe, il est conquis par le profil du portier lillois, qu’il imagine parfaitement s’intégrer au dispositif du club de la capitale.

« C’est simple, Lucas a la panoplie de ce que Luis Enrique attend d’un gardien, estime-t-il. Il a la jeunesse, le talent, le côté bon camarade de vestiaire, il peut faire faire évoluer le jeu de l’arrière grâce à son jeu au pied », lance Jérôme Alonzo, citant même sa capacité à varier le cuir au bout du pied avec les passes courtes, les mi-longues et les longues relances, caractéristique fondamentale aux yeux du staff parisien.

Pression et progression

Sacré meilleur gardien de Ligue 1 aux Trophées UNFP à l’issue de l’exercice écoulé, Lucas Chevalier a encore haussé son niveau de jeu au travers de ses performances en Ligue des Champions. Il a répondu présent lors des plus grandes affiches, joueur clef lors des succès empochés par le LOSC sur le Real Madrid (1-0) et l’Atlético (3-1) : « Il y a des gardiens très talentueux qui ont buté sur ça. Il accepte la pression », pointe précisément Jérôme Alonzo, conscient que la résistance à la pression doit être l’une des qualités premières d’un gardien présent dans les cages du champion d’Europe en titre.

« Quand tu le vois jouer sur des gros matches, tu as l’impression qu’il a 400 matches en pro derrière lui. Parfois, il me rappelle Iker Casillas, ose-t-il même. Si je devais pinailler, je dirais qu’avec son parcours surdoué, il dégage parfois une impression de facilité. Mais sinon, il a tout. Et on dit qu’un gardien arrive à maturité à 26-27 ans, donc il a encore une marge de progression… », concluait ainsi Jérôme Alonzo, impatient de voir ce que réserve les mouvements de l’été en termes de gardien de but et l’avenir de Lucas Chevalier.