Le Journal du Real
·20 gennaio 2025
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·20 gennaio 2025
Florentino Pérez est connu pour son obsession de l’excellence. Sous sa présidence, le Real Madrid a disputé 109 finales officielles et en a remporté une grande majorité. Ce palmarès illustre la quête constante de la perfection, au point que chaque défaite est vécue comme une anomalie.
Cependant, face à la lourde défaite contre l’éternel rival en Supercoupe d’Espagne (2-5), début janvier, ses propos semblent plus conciliants, presque philosophiques. « Il faut bien perdre de temps en temps des finales, non ? », a-t-il lancé à Luka Modric durant la cérémonie de remise du trophée. Une déclaration inhabituelle de la part d’un homme qui a bâti sa légende sur des exigences sans compromis.
La Supercoupe d’Espagne, bien qu’elle soit un titre officiel, n’a jamais eu le même prestige que la Ligue des champions ou la Liga. Luka Modrić lui-même l’a souligné : « Si on doit perdre une finale, mieux vaut que ce soit celle-ci. » Ce contexte peut expliquer la réaction mesurée de Florentino Pérez, d’autant que le Real Madrid reste en lice pour quatre autres trophées majeurs cette saison, avec déjà deux coupes dans la besace (Supercoupe d’Europe et Coupe intercontinentale).
Habitué à réagir avec fermeté après chaque revers, l’homme d’affaires semble cette fois plus prudent. Les critiques sur le manque de renforts défensifs l’été dernier et les performances irrégulières de l’équipe ont mis en lumière une gestion plus souple que par le passé. Cette prudence pourrait être perçue comme une baisse des exigences, voire une perte d’ambition à court terme.
Si l’on connaît Florentino Pérez, il est peu probable qu’il tolère une répétition de cette humiliation. La saison est encore longue, et le Real Madrid a prouvé à maintes reprises qu’il savait se relever des moments difficiles. Ce discours apaisant pourrait être une manière de calmer les esprits, en attendant de prendre des mesures radicales. Comme le dit souvent le président : « En janvier, la cantera. En juillet, la cartera. »
La défaite en Supercoupe d’Espagne, bien que douloureuse, ne devrait pas remettre en question l’ADN de la Maison Blanche. Si Florentino Pérez semble pour une fois plus conciliant, il serait naïf de croire que ses exigences ont réellement baissé. La Casa Blanca, fidèle à son histoire, cherchera à transformer cet échec en une motivation supplémentaire pour conquérir les titres qui comptent vraiment. Car, au Real Madrid, perdre une finale reste l’exception, pas la règle.