Girondins : Romain Molina dénonce l'inaction des instances face à l'hécatombe des clubs français | OneFootball

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·5 agosto 2025

Girondins : Romain Molina dénonce l'inaction des instances face à l'hécatombe des clubs français

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Romain Molina, dans une interview pour WebGirondins, dresse un constat accablant sur la gestion des clubs français. Alors que les Girondins de Bordeaux, Sochaux et d'autres grands noms ont touché la catastrophe, l'expert pointe du doigt les instances : "Elles ne protègent pas la pérennité des clubs." Entre subventions publiques et modèles économiques défaillants, le football français vit une crise sans précédent. Une vision implacable qui explique pourquoi Bordeaux et d'autres pourraient encore souffrir.

Notre podcast court à écouter :


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"En Ligue 2, tu as deux clubs cette saison qui ne repartent pas"

Romain Molina dans le Talk sur WebGirondins : "En Europe, des clubs avec moins de budget qu'en France arrivent à faire quelque chose. Quel pays en Europe a eu autant de faillites, de redressement judiciaire, de chutes administratives ces dernières années ? La France est de très loin numéro 1. On est passé devant les Belges. En Italie, Brescia est tombé. En Ligue 2, tu as deux clubs cette saison qui ne repartent pas (ACA et Martigues). L'année dernière, c’est Bordeaux qui n'est pas reparti, Niort et Cholet également. Sochaux est en mort cérébrale. Le problème des instances c'est qu'elles ne préservent pas la pérennité des clubs dont certains vivent de subventions publiques, notamment en division inférieure. Le stade de Martigues a été rénové à hauteur de 4 à 5M€. La ville donnait plus de 1M€ de subventions par an. En gros, les 5 dernières années, la mairie a dépensé 10M€ et ils vont repartir en Régional.

A contrario, Concarneau prend moins de 100 000€ de subvention par saison. Quand tu n'as pas d'argent, tu es obligé de te bouger et de travailler avec ton tissu économique local. Ça évite la politique du mendiant. J’ai beaucoup de respect pour les dirigeants de division inférieure qui n'ont pas beaucoup d'argent. Ils sont obligés d'avoir des idées. C'est pour cette raison que Saint-Brieuc qui monte l'année dernière, c'est une super histoire."

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