Girondins. Bruno Fievet : "Je n'ai d'argent pour acheter le club que si j'ai le stade" | OneFootball

Invité du Talk ce lundi soir, l'homme d'affaires Bruno Fievet a donné plus de détails sur son offre d'achat pour acquérir Stade Matmut Atlantique. Détails et podcast.

Après nous avoir donné les noms de plusieurs de ses investisseurs, et affirmé être prêt à "dégainer", il explique pourquoi l’acquisition du club est liée à l'acquisition du stade. Les deux sont indissociables.

Écoutez cet extrait ou lisez ses propos :

Sur son manque de crédibilité auprès de certains supporters : "Je me fous de ce que les gens pensent, car la vérité ne se joue pas là"

Bruno Fievet dans le Talk sur WebGirondins : "Quand vous êtes adossé à des fonds d'investissement, ils n'ont pas forcément envie que leur nom sorte. En 2021, lorsque je voulais acheter le club, un fonds anglais derrière mois qui était derrière mois s'appelait ASF. Vous pouvez vérifier. J'avais une LOI de 75M€. Il y a tout un clan, c'est le duo Rigo/Martin (Pascarl Rigo, Stéphane Martin), qui s'est amusé à l'époque à dire que je n’avais pas d'argent, car ça facilitait leur destin à eux de dire à tout le monde que je n’avais pas d'argent. Je me fous de ce que les gens pensent, car la vérité ne se joue pas là. Aujourd'hui, je n'ai pas d'argent pour acheter le club, et je n'ai d'argent pour acheter le club que si j'ai le stade. Je ne serai suivi que si j'ai le stade. Personne ne mettra 20M€ pour un club qui a 118M€ de dettes et qui évolue en National 2."

Sans club résident, le stade est-il rentable

"Jusqu'à un certain point, c'est rentable. Ce point, c'est le montant que nous avons fixé. Forcément, les investisseurs doivent gagner de l’argent à un moment. On peut aller jusqu'à un point pivot, au-delà on ne sera pas en mesure de gagner de l'argent, club résident ou pas. Qu'est-ce qu'on fait du stade ? Quels sont les événements que l'on crée, qu’elle sera l'animation du stade pour que l'on puisse gagner de l'argent et être suivi par des investisseurs ? On peut aller au-delà des 100M€, mais pas beaucoup plus, n'en déplaise au politique. Il y a une réalité."

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