Gambardella : pour Dijon et Rennes, la fin d'une si longue attente | OneFootball

Dijon et Rennes verront le Stade de France ! Ce dimanche 20 avril, le club bourguignon et son homologue breton ont effectivement assuré leur qualification pour la finale de la Coupe Gambardella, en venant respectivement à bout de Nantes et Auxerre. La fin d'une longue attente pour les deux formations.

Au bout du suspense ! Ce dimanche 20 avril, le Dijon FCO (Nat) et le Stade Rennais (Nat) ont validé leur ticket pour la finale de la Coupe Gambardella, qui se tiendra le samedi 24 mai prochain au Stade de France. Et, comme traditionnellement, en lever de rideau de la Coupe de France entre le Paris Saint-Germain et le Stade de Reims. La fin d'une très longue attente pour les deux finalistes ...

Parcours semé d'embûches

L'attente était même éternelle pour le DFCO ! Pour la première fois de son histoire, le club bourguignon va effectivement disputer la prestigieuse finale de la compétition. Pour en arriver-là, l'équipe entraînée par Mario Savarino, l'habituel adjoint de Sébastien Perrin avec les U19 Nationaux, a dû emprunter un parcours semé d'embûches. Lors du 1er tour fédéral, la jeune garde dijonnaise a tout d'abord écarté sans problème le CERFA FC, le Centre Élite des Régions Français d’Amérique (7-0). Puis Mulhouse (Nat), Montpellier (Nat) et Le Poiré-sur-Vie (R1) ensuite. Tout comme Bastia, autre pensionnaire de R1, lors des quarts de finale (2-1). Une rencontre disputée au stade Armand-Cesari, où le DFCO a su éviter le piège tendu par le Petit Poucet corse pour s'offrir une place dans le dernier carré.

L'ogre nantais écarté

Comme récompense, la direction dijonnaise a décidé de programmer ce rendez-vous de prestige au stade Gaston-Gérard. L'occasion pour plus de 2.000 spectateurs d'encourager les coéquipiers du capitaine Djadja face à l'ogre nantais, leader incontestable de la poule C chez les U19 Nationaux (18 pts d'avance sur la deuxième place...). Un statut affirmé par les jeunes Canaris dès la sixième minute et l'ouverture du score de Conti. Dominé, Dijon a su faire le dos rond pour résister puis égaliser avant l'heure de jeu grâce à une reprise de Mahamat sur un centre de Lagnon (57e, 1-1).

Au courage, les joueurs de Mario Savarino ont tenu bon pour pousser le FCN aux tirs au but. Et à ce petit jeu, ce sont les locaux qui se sont montrés plus adroits à l'issue d'une séance à suspense (3 tab à 2). De quoi faire exploser le public dijonnais, venu envahir la pelouse, et libérer leur jeune entraîneur, ému aux larmes. "C'est historique, j'ai plus d'énergie, les jeunes m'ont tout pris, on va au Stade de France ! Maintenant on va tout faire pour la gagner", a promis le technicien dijonnais auprès d'ici Bourgogne. Né d'une fusion en 1998 et devenu professionnel en 2004, le DFCO va découvrir pour la première fois de son histoire le Stade de France. Et ce sera face à un club un peu plus habitué de ce genre de rendez-vous ...

Dix-sept ans plus tard

Car oui, le Stade Rennais fait partie de ceux qui ont déjà inscrit leur nom au palmarès de la compétition. À trois reprises, qui plus est ! La première en 1973, la seconde en 2003 et la troisième en 2008. Dix-sept ans plus tard, revoilà enfin les Rouge et Noir en finale. Pourtant ces dernières saisons, le club d'Ille-et-Vilaine n'est pas passé loin de retrouver la dernière marche. En 2022 puis en 2023, la jeune garde rennaise a été stoppée aux portes de la finale par le SM Caen puis par le Clermont Foot 63. Et, à chaque fois, aux tirs au but. Alors quand la troupe entraînée par William Stanger, tombeuse de Laval, Guingamp, Monaco et Nice sur son parcours, s'est retrouvée une nouvelle fois à disputer la fatale séance face à Auxerre ce dimanche, la tension fut palpable ...

La troisième est la bonne

Car à l'Abbé-Deschamps, les deux pensionnaires du Championnat U19 National se sont rendus coup pour coup dans une rencontre cadenassée (0-0). Tout aurait pu pourtant basculer en leur faveur au retour des vestiaires quand Kader Meïté, héros du derby contre Nantes avec les pros deux jours plus tôt au Roazhon Park (2-1), a hérité d'un penalty. Penalty manqué. Alors tout s'est joué aux tirs au but, comme en 2022 et 2023. Mais cette fois-ci, c'est en leur faveur que le sort a enfin tourné, grâce notamment à leur gardien de but Ayoub Akabou.

Déjà décisif dans les dernières minutes du match, le portier rennais a dégoûté l'AJA et ses plus de 3.000 supporters en détournant trois tentatives durant la séance (3 tab à 2). "Il y a beaucoup d’émotions car je savais que les générations 2004 et 2005 n’avaient pas passé les demies, battues aux tirs au but, donc c’est un honneur pour nous", a savouré le héros breton auprès du Télégramme. William Stanger, son entraîneur, n'a pas non plus caché sa joie après le coup de sifflet final. C'est donc en tant que favoris que ses joueurs se rendront à Saint-Denis le 24 mai prochain pour y défier Dijon. Le DFCO est donc prévenu : après trois sacres en trois finales disputées, Rennes ne se déplace jamais pour rien !

Gambardella : le palmarès complet

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