Finale de LDC – le secret mental de Luis Enrique au PSG

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Parisfans.fr

·11 agosto 2025

Finale de LDC – le secret mental de Luis Enrique au PSG

Luis Enrique (55 ans), entraîneur du Paris Saint-Germain, est revenu sur l’approche mentale de son équipe avant la finale de l’UEFA Champions League, dans une interview accordée au site de l’UEFA. L’Espagnol explique comment il a cherché à éviter la surcharge émotionnelle afin que ses joueurs abordent ce rendez-vous avec sérénité et lucidité.

Luis Enrique « J’étais inquiet deux semaines avant le match »

« J’étais inquiet deux semaines avant le match, quand nous avons joué la finale de la Coupe de France, avant la finale de l’UEFA Champions League. Mon staff et moi n’avions qu’une seule chose en tête, c’était d’aborder le match en étant détendus, afin de ne pas être dépassés par le contexte ou par l’enjeu de la rencontre, car nous étions entourés – comme on pouvait s’y attendre – de supporters qui voulaient nous soutenir, nous donner de l’énergie. Quand il y a trop de quelque chose, c’est mauvais signe.

Luis Enrique « des matches spéciaux dans lesquels la tension peut vous submerger »

Nous savions déjà que nous allions donner plus de 100 %, et c’est mauvais. Mais je me souviens avoir dit aux joueurs : « Nous allons essayer d’être à 105 %, pas à 120 %, car ce type de match finit par vous inhiber ». (Ce sont) des matches spéciaux dans lesquels la tension peut vous submerger, et je pense qu’à cet égard, les joueurs ont été sensationnels pour gérer cette tension. L’approche de ce match a été exceptionnelle de la part de toute l’équipe. »

Luis Enrique sait que les finales se jouent souvent dans la tête avant de se jouer sur la pelouse. L’Espagnol n’a pas seulement préparé ses hommes physiquement ; il a surtout anticipé ce que la pression pouvait leur faire perdre : la lucidité. Dans un club comme le Paris Saint-Germain, où chaque grand rendez-vous est scruté à la loupe et où l’histoire récente est marquée par des naufrages mentaux, ce discours prend tout son sens.

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Viser 105 %, pas 120 % : un paradoxe apparent, mais un véritable plan de jeu psychologique. En contrôlant l’excès d’adrénaline, Luis Enrique a permis à ses joueurs d’aborder le match comme une bataille maîtrisée plutôt qu’une course folle. C’est peut-être là, plus que dans le schéma tactique ou la préparation physique, que se cache la clé du succès du PSG cette saison : apprendre à dompter ses émotions pour enfin dominer l’adversité.