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·12 novembre 2024
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Habituelle et trop fréquente rengaine depuis quelques années et son instauration en Ligue 1, l’arbitrage vidéo (ou plutôt son absence) en Ligue 2 revient cette semaine sur la table. Après Troyes, qui a décidé de faire profil bas, Ajaccio qui s’est expliqué avec le Directeur Technique récemment, c’est au tour de Grenoble et de son entraîneur Oswald Tanchot de tirer à boulets rouges sur la décision de la LFP de faire marche arrière concernant la mise en place de la VAR, a priori pour faire des économies dans un contexte de crise.
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Le technicien du club isérois estime en avoir fait les frais à plusieurs reprises vendredi dernier (13e journée, défaite contre Dunkerque 0-1), pensant que son gardien a subi une faute sur le but concédé et que plusieurs contacts sur Lenny Joseph dans la surface des visiteurs n’ont pas été sifflés. Sans remettre nécessairement en question l’impartialité du corps arbitral, il estime que l’absence d’outil pour aider les juges de notre championnat favori à prendre leur décision est un manque de considération pour tous les acteurs.
« On peut parler de l’arbitrage. Ça rentre clairement dans l’analyse du match […]. J’aimerais qu’on réfléchisse quand même au pourquoi du comment de l’absence de VAR en L2. On est professionnels, comme les joueurs, les staffs en L1. Pourquoi elle n’existe pas pour nous, à moins qu’on soit des professionnels au rabais, pas dignes d’être arbitrés normalement ? On doit aider les arbitres. On décide de mettre la VAR, et quelques jours avant le début de saison, on ne la met plus. On a envie d’être battus à la loyale. Ce n’est pas le cas, ce soir. Il y a clairement. »
Source : La Voix des Sports.
Photo Sandra Ruhaut/Icon Sport