De Rossi : « Dovbyk jouera, nous sommes pret tactiquement et mentalement, et concernant Zalewski… ». | OneFootball

Daniele De Rossi s’est exprimé ce samedi lors de la traditionnelle conférence de presse de veille de match. Demain dimanche 15 septembre 2024 à 12h30, les giallorossi iront défier le Genoa au Luigi Ferraris pour le compte de la 4ème journée de la Serie A.

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C’est un match d’une importance fondamentale, mais notre devoir est aussi de parler de l’actualité. Les dernières nouvelles ont annoncé l’exclusion du groupe de Zalewski. Est-ce définitif ? Êtes-vous d’accord ? Et à quoi ça sert ?

« Définitif, non je ne pense pas, tout est lié à l’expiration de son contrat. La décision appartient à la Società, elle m’a été communiquée et j’en ai eu connaissance il y a quelques jours. Rien n’est définitif dans le football. S’ils trouvent un accord pour renouveler le contrat, il sera réintégré. Je ne peux pas dire plus, vous me posez une question à laquelle je ne peux pas répondre ».

« J’ai toujours pris mes responsabilités lorsqu’il y avait un choix technique à expliquer ou un choix concernant le comportement d’un joueur. Là c’est une discussion qui me dépasse. Il faut en parler avec Nicola, avec son agent et avec le Club. La situatoin étant lié à un contrat qui arrive à expiration, si le contrat est prolongé, je pense qu’e ce serait un retour à l’essentiel’il sera de nouveau avec nous. C’est ce que je pense, mais vous posez la question à la mauvaise personne ».

Un match très difficile arrive à Marassi. Qu’attendez-vous de l’équipe de Gilardino ?

« Nous nous préparons pour Gênes de la meme manière que nous préparons un match contre une grande équipe. Basé sur ce que demande Gila à ses équipes et à ce qu’il a montré ces dernières années : équipe coriace et ordonnée. On l’a vu à domicile contre l’Inter, ils ont su les mettre en difficulté, même s’ils ont égalisé sur penalty. Ils ont une équipe forte, ils ont perdu des pièces importantes, mais il en a d’autres de qualité comme Messias, Malinovsky, Vitinha, ou encore Pinamonti, qui est un joueur toujours prêt à exploser. On connaît tous ses qualités ».

« Au milieu de terrain, ils ont d’excellents joueurs et coureurs. Nous jouerons sur un terrain fascinant, pour moi l’un des plus fascinants d’Italie, à un moment qui ne me rend pas fou. Mais nous irons sur le terrain pour jouer notre jeu. Nous sommes prêts tactiquement et mentalement ».

Concernant Hermoso et Hummels ? Sont t-ils pret à jouer ? Et la structure tactique pourrait-elle changer avec l’entrée de l’un d’entre eux ?

« Ils nous donnent certainement plus de possibilités, d’autres variations. Ils augmentent notre expérience, avec des joueurs qui ont joué la Ligue des Champions à un niveau aussi élevé. Je les ai vus, je les ai appréciés, ils m’ont dit qu’ils allaient bien physiquement quand je leur ai parlé avant leur signature, et ils sont arrivés bien physiquement, c’est quelque chose qui fait toujours la différence ».

« Évidemment, ils ont besoin d’un certain temps pour être en pleine forme, nous évaluerons cela d’un match à l’autre. Ils sont prêts à jouer, nous comprendrons combien de temps : dès la première minute, quatre-vingt-dix minutes, ou sur des bouts de matchs ».

« A partir de la semaine prochaine, nous aurons un match tous les trois jours. Tout le monde sera nécessaire. C’est ce que je dis aux joueurs, c’est ce que je crois être la vérité. Il y aura besoin de joueurs et nous n’aurons pas à penser au temps de jeu, nous aurons besoin de tout le monde et nous devons les faire venir le plus tôt possible ».

Je voulais que que vous clarifiez une chose à propos de Zalewski. Vous avez dit que le fait de le sortir du projet technique était lié au non-renouvellement du contrat. Vous aussi, vous êtes entré sur le terrain en tant que joueur, votre contrat expirant bientôt et il n’y a eu aucun problème. En tant que footballeur, cela vous semble-t-il correct ?

« Je le répète, vous ne posez pas la question à la bonne personne. J’ai aussi fait mes choix techniques concernant la situation de Nicola. En mai, j’ai dit qu’il pourrait partir parce que je n’avais pas vu les choses que je voulais ».

« En pré-saison, j’ai vu des choses totalement différentes. Non seulement d’un point de vue athlétique et technique, mais aussi de son regard ».

« C’est un joueur plus prêt à prendre ses responsabilités, je le laissais jouer, je le considérais comme l’un de nos joueurs importants. Mais alors sur le bien-fondé de la décision – puisqu’elle ne m’appartient pas – je ne dois pas m’exposer. Moi à l’époque, j’étais joueur et aucune limite n’était imposée à ma participation dans l’équipe, alors j’ai continué à jouer. Je pense qu’il a fait la même chose. Attendons de voir comment cette situation évolue ».

Comment va Dovbyk ? Est-il prêt à jouer ?

« Il est prêt à jouer, et il jouera. Dovbyk est un joueur très important pour nous, c’est notre attaquant, on s’est beaucoup concentré sur lui. On ne peut qu’essayer d’analyser ses matchs et nos matchs. À Turin, nous avons fait un bon match, mais il y a beaucoup de différence entre dire que nous sommes heureux d’avoir joué un bon match et se réjouir. Comme lorsque j’ai dit la même chose à Leverkusen l’année dernière. Pour moi les grands matchs, c’est autre chose ».

« Si un joueur est marqué par deux hommes, ponctuellement, ou pendant tout le match, cela signifie que quelqu’un d’autre est plus libre de marquer des buts ou de travailler pour lui retirer un homme du marquage. Donc, il faut l’aider dans ce sens là à être moins attentif, moins dédoublé, puis dès qu’il commencera à marquer, il ne s’arrêtera plus. ».

Avec trois défenseurs qui organisent le jeu depuis l’arrière (Mancini, N’Dicka, Angelino NDLR), vous avez besoin d’un meneur de jeu ? Un joueur comme Koné peut-il être placé là devant la défense ?

« Nous avons choisi Koné pour ses caractéristiques, pas seulement pour son rôle. Il a joué à la fois comme milieu de terrain droit et gauche, mais aussi devant la défense avec l’équipe nationale aux Jeux olympiques. Il possède les caractéristiques que nous recherchions. Un joueur comme celui-là libère les autres, cela nous libère aussi pour pouvoir jouer avec encore plus d’éléments offensifs au milieu de terrain et pour moi c’est une chose importante. Sachant que sans Koné l’année dernière, nous avons gagné beaucoup de matchs, je trouve que Paredes, Cristante et Pellegrini sont parfois moins respectés qu’ils ne devraient l’être dans cette ville ».

« Au cours des six derniers mois, nous avons fait six mois avec une moyenne de deux points par championnat, ce qui n’était pas l’objectif dont nous rêvions mais c’était l’objectif à ce moment-là, avec Paredes, Cristante et Pellegrini, Bove, Aouar, Renato et tous les autres. Mais Paredes, Cristante et Pellegrini sont des joueurs importants et vont nous donner un bon coup de main ».

« Koné est le joueur que je voulais de toutes mes forces, il sera très important pour nous, mais en attendant nous respectons ceux qui tirent la charrette ici depuis tant d’années. Et que malgré quelques performances médiocres, ils ont fait beaucoup, beaucoup de bien ».

Lors des trois premiers matchs, la Roma n’a pas produit grand-chose offensivement. Allez vous proposer une autre idée tactique, également pour rapprocher Dovbyk de la surface de réparation ?

« Non, nous avons essayé avec plus de forces quelque chose que nous avions essayé auparavant et que nous n’étions pas capables de très bien faire. Je ne pense pas que ce soit lié à Dovbyk, au module ou au système de jeu. Outre le fait qu’il y a des joueurs qui viennent d’arriver et qui doivent s’unir, ils doivent apprendre à se connaître, ils doivent comprendre quand leur coéquipier veut le ballon, comment il le veut. Ce sont des choses qui nécessitent quelques ajustements ».

« Nous avons beaucoup travaillé du point de vue défensif pendant la treve en essayant d’être un peu plus compacts, en essayant de défendre de manière plus compacte, en étant également prêts lorsque nous perdions le ballon pendant la construction, en essayant d’être un un peu plus de bloc d’équipe, plus de bloc défensif. Les chiffres disaient que nous prenions un tir une seconde après avoir perdu le ballon et que cela ne peut pas arriver ».

« Je ne pense pas que cela ait affecté le fait que nous ayons peu marqué. Parfois on marque peu même si on a pris 4 ou 5 poteaux en deux matchs. Cela peut être une question de centimètres et lorsque les centimètres tourneront dans notre direction, nous continuerons à maintenir cette compacité, mais nous aurons aussi une partie offensive plus rentable et prolifique ».

« Quant à Dovbyk, c’est ce que j’ai déjà dit : nous devons remplir la zone avec plus de monde, pour que les adversaires aient un peu de doute, au lieu de simplement le marquer. C’est ce que nous avons demandé aux garçons contre la Juventus. Ensuite, ce n’est pas facile de faire certaines choses et d’être plus présent sur le territoire. Nous y arriverons ».

La Roma ira-t-elle au Genoa pour dominer le match ou laissera-t-elle le ballon à ses adversaires ? Lorsque le Genoa a dépassé les 50 % de possession du ballon, ils ont perdu à domicile contre Vérone. Avec un peu plus de 30 % de possession du ballon, ils ont marqué quatre points en deux matchs… Et jouer en miroir contre une équipe plus faible – 3-5-2 – peut être une option ?