Courtois compare Xabi à Ancelotti : "Plus moderne, plus de collectif" | OneFootball

Le gardien du Real Madrid a pris la parole après la qualification de son équipe face au Borussia pour les demi-finales de la Coupe du Monde des Clubs.

Thibaut Courtois a sauvé les siens dans les tous derniers instants du quart de finale du Mondial. Avec un arrêt énorme dans les toutes dernières secondes face à Sabitzer, il a permis au Real Madrid d’éviter les prolongations dans un match totalement fou (score final, 3-2). En zone mixte, le portier belge est revenu sur cette soirée.

Interrogé sur sa performance, Courtois a estimé qu’il restait fidèle à lui-même : "Bon, je pense aussi que j'ai eu un très bon niveau la saison dernière. J'essaie d'aider l'équipe. Au final, le dernier arrêt était un peu comme ça, je ne voulais pas jouer pendant des heures, on était à 10 contre 11 et j'ai tout donné pour atteindre ce ballon et je l'ai atteint juste avec ma main. Et voilà, je suis content pour ça, mais bon, au final, je pense qu’à 2-0, il n'était pas nécessaire d'en arriver là, mais bon, c'était comme ça."

Sur ce relâchement collectif en fin de match qui a bien failli coûter cher, il ajoute : "Je pense qu'avec un score de 2-0, à cinq ou six minutes de la fin, nous étions peut-être trop détendus à cause de la chaleur et du match qui semblait déjà joué. Un mauvais dégagement, un beau but de leur part et soudain, le match devient un peu fou. On marque le 3-1, et on se dit : "Ça y est, c'est bon" . Et puis ils repartent, penalty, un carton rouge un peu inutile aussi, et bien sûr, tout à coup, le match devient fou. C'est ça le football, et encore plus dans une Coupe du monde où tout se décide en quelques secondes."

Sur l’expulsion de son coéquipier, Courtois a donné son point de vue : "Oui, évidemment, il est dégouté. Inutile au final. Les règles sont les suivantes : si tu n'essaies pas de jouer le ballon, c'est un carton rouge. Je ne sais pas si la règle est bonne, parce que bien sûr, imagine qu'il se jette et tue le gars, mais s'il essaie de jouer le ballon, c'est un carton jaune. Mais comme il lui a légèrement tiré le bras pour le déstabiliser, je pense que c'était ce qu'il voulait. C'est la même chose qu'Asencio, ce sont finalement des actions très légères : tu touches le bras pour essayer de l'empêcher de frapper aussi facilement, mais les attaquants, tant Rondón que Guirassy, sont malins et se laissent tomber. Et bien sûr, l'arbitre dit simplement : "Non, il l'a attrapé, c'est un carton rouge". C'est donc un peu inutile, car bien sûr, nous le perdons pour la demi-finale. Mais bon, au final, ce sont des moments qui permettent d'apprendre, et c'est tout."

Photo Sandra Montanez / Getty Images

Pour la demi-finale contre le PSG, Courtois s’attend à un gros combat : "Je pense que c'est une grande équipe, l'actuel vainqueur de la Ligue des champions. Elle est sur une bonne lancée, avec une bonne dynamique. Aujourd'hui aussi, elle nous a poussés à faire un bon match. J'aurais préféré jouer ce match le soir, pour le football (le match se jouera à 15h00 heure locale, 21h en France, le mercredi 9 juillet). Ça aurait été mieux pour le rythme, mais finalement, avec la chaleur, on sent que le rythme baisse pour les deux équipes, et ça n'aide pas le spectacle."

Suite au décès soudain de Diogo Jota, le gardien a tenu à adresser un message de soutien aux proches et à Alexander-Arnold, très affecté : "Ça a été un coup très dur pour nous ce matin. Plus encore pour Trent, pour tous les joueurs de Liverpool et du Portugal. De notre côté, nous adressons nos condoléances à la famille, aux parents, à la femme, aux enfants."

Enfin, Courtois a comparé les méthodes de Carlo Ancelotti et Xabi Alonso, son nouvel entraîneur : "Au final, ce sont deux styles différents. Je pense que Carlo nous a beaucoup apporté. C'était un football différent. Après, Xabi est plus moderne, chaque joueur est à sa place, et c'est plus l'équipe qui prime, il y a peut-être moins d'individualisme. Et quand l'équipe va bien, chaque individu va aussi bien jouer".