Christophe Dugarry : “Toute l’idée et la seule et l’unique idée est qu’il y ait de plus en plus de football international pour les clubs, au détriment des championnats nationaux” | OneFootball

“Une nouvelle fois, c’est une nouvelle décision qui est prise sans les joueurs. Toute décision qui est prise au nom du football, sans les joueurs, c’est une mauvaise décision. Je ne dis pas que cette compétition sera nulle, sera catastrophique, sera inregardable. Je n’en sais rien, je vais découvrir comme tout le monde avec beaucoup d’intérêt. Quand je sais que cette formule a été faite seulement et uniquement pour prendre plus d’argent… Rappelons qu’il y avait deux milliards et demi que les équipes se partageaient en 2018. Aujourd’hui on passe à 4,4 milliards. Vous allez me dire que deux milliards d’euros ça fait beaucoup d’argent et ça mérite quelques matchs supplémentaires. Mais pour quoi faire ? Si c’est toujours pour payer les uns et les autres de plus en plus cher, et pour rendre le football de plus en plus indigeste, je ne comprends pas. Est-ce que c’est pour s’occuper de la santé des joueurs ? Pour leur proposer de moins en moins de matchs et qu’ils nous proposent de la meilleure qualité de match ? Ce n’est pas le cas non plus. J’ai envie de dire que cette compétition a la seule et l’unique logique, de rajouter des matchs pour les joueurs au nom de l’argent. C’est toujours la même thématique, toujours la même chose. On s’aperçoit que cette compétition de Ligue des Champions fermée qui a été refusée par les supporters en 2021, est en train de se dessiner. Ce n’est pas tout à fait la même chose mais on y arrive. On se retrouve avec cette Champions League qui avait été désirée par les clubs rebels il y a quelques années de ça. On se rend compte que cette Ligue des Champions est de plus en plus importante et prend de plus en plus le dessus sur le foot des championnats. Toute l’idée et la seule et l’unique idée est qu’il y ait de plus en plus de football international pour les clubs, au détriment des championnats nationaux. C’est terrible, au nom de l’argent.”

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