Christophe Dugarry : “Ce n’est pas facile d’être président d’un club. T’arrives comme ça, passer après Gérard Lopez, après ce qu’il s’est passé…” | OneFootball

“Il aime la lumière, il aime briller, il aime être sur le devant, il a un avis sur tout, bien ou pas bien. Bon écoute, il défend son club, parfois trop, parfois pas assez je n’en sais rien. Il est omniprésent c’est certain. Il est là c’est sûr. Après je parle de la relation avec ton vestiaire, avec tes joueurs. Je suis quelqu’un de très direct, de très franc. J’aime les choses carrées. J’aime qu’on me dise ‘va te faire foutre’, je n’aime pas qu’on me dise ‘t’es gentil’ et me la faire à l’envers, comme beaucoup de monde tu me diras. J’aime bien la relation, surtout avec les hommes forts. J’aime que les hommes forts soient forts avec les forts et pas avec les faibles. Je n’aime pas cette attitude du mec qui est censé tenir le club. Ça fait un peu fouine, ça fait un peu vicieux. Ce n’est pas bon. Quand tu as un vestiaire de 25 mecs à gérer, que chacun pense à sa pomme, que chacun a son contrat, t’as besoin d’un président qui donne des lignes directrices et non que lui, s’applique une façon de faire. Imagine si tous les joueurs font la même chose que lui ? C’est-à-dire que si tu as quelque chose à dire à ton président ou ton entraîneur, tu vas appeler les journalistes, tes petits copains les uns après les autres, et tu vas balancer. Mais c’est le cirque !”

“Il en prend des bonnes décisions, il faut quand même le dire. Ce n’est pas facile d’être président d’un club. T’arrives comme ça, passer après Gérard Lopez, après ce qu’il s’est passé… Même s’il a des défauts, il a aussi des qualités. Il faut aussi le reconnaître.”

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