Chelsea joue gros face à Fluminense | OneFootball

Chelsea aborde la demi-finale de la Coupe du monde des clubs face à Fluminense avec plusieurs absences importantes et un calendrier estival profondément bouleversé, soulignent Football.London et d’autres sources anglaises. La rencontre, disputée au MetLife Stadium dans le New Jersey, intervient alors que l’équipe d’Enzo Maresca a éliminé Palmeiras en quart de finale mais devra composer sans Levi Colwill et Liam Delap, tous deux suspendus après avoir écopé d’un second carton jaune lors du dernier match. Moises Caicedo, également suspendu en quart, revient pour ce rendez-vous décisif, ce qui représente un atout non négligeable selon Maresca : « Il a été très important cette saison pour nous, avec tout ce que nous avons accompli. Nous sommes très heureux de le récupérer. »

Lundi, l’effectif s’est entraîné au complet – Noni Madueke notamment, sollicité pour la 52e fois de la saison toutes compétitions confondues, reste pleinement impliqué alors même que son avenir semble ouvert ailleurs. La possible vente de Madueke, visée par Arsenal, ne devrait pas aboutir tant que le parcours mondial des Blues n’est pas terminé. Son repos, comme celui de l’ensemble du groupe – 21 jours consécutifs de congés alloués après le tournoi – va d’ailleurs décaler le calendrier de préparation de Chelsea, qui n’aura ensuite que deux semaines environ pour préparer la reprise de la Premier League. Le club disputera seulement deux matches de préparation (Milan, puis le Bayer Leverkusen), tout en envisageant d’autres rencontres à huis clos.

Côté terrain, Maresca n’a pas caché la nécessité de s’adapter : « Maintenant que Levi et Liam sont absents, nous allons devoir trouver une autre solution. Joao est prêt, Nico aussi. C’est certain, nous trouverons une solution. » Nicolas Jackson, resté sur le banc en quart de finale et buteur lors de la finale de Conférence League, continue de s’entraîner normalement mais a vu son temps de jeu limité, notamment en raison de précédentes expulsions.

L’enjeu du tournoi va bien au-delà du plan sportif. Selon Football.London, la manne financière de la Coupe du monde des clubs – jusqu’à près de 100 millions de livres pour le vainqueur, à comparer avec une campagne victorieuse de Ligue des champions – apporte à Chelsea un bol d’air inespéré dans le cadre du respect du Profit and Sustainability Regulations (PSR). Après avoir fait face à d’importantes pertes et des opérations de ventes d’actifs internes pour équilibrer les comptes, le club londonien peut quasiment « effacer » ses inquiétudes de sanctions financières grâce à la dynamique positive du tournoi mondial et à son retour en Ligue des champions la saison prochaine.

En parallèle, l’effectif poursuit sa mue estivale : des recrutements massifs dans le secteur offensif visent à compenser d’éventuels départs, Madueke en tête, mais aussi à renforcer l’équipe sur le long terme alors que des arbitrages restent à faire selon l’issue du tournoi. Pour Maresca et les siens, battre Fluminense ne serait pas seulement une porte ouverte vers la finale : ce serait aussi, déjà, une garantie de stabilité à plusieurs niveaux pour un club soucieux de retrouver sa stature au sommet.

(Sources : Football.London)

Photo by David Ramos/Getty Images