Chelsea appartient-il à l’Arabie saoudite ? | OneFootball

Le transfert de Joao Felix vers l’Arabie Saoudite a relancé le débat sur la propriété exacte du Chelsea FC. Le club londonien pourrait faire l’objet d’une enquête dans les prochains jours.

Si l’on ne lit que les gros titres, on pourrait croire que Todd Boehly est le propriétaire de Chelsea et l’homme qui voit tout. Mais si cet investisseur de 51 ans, très diversifié, est l’une des voix les plus fortes de Stamford Bridge , sa participation dans le club n’est que d’environ 13 %. D’une manière générale, la propriété est divisée en deux branches. L’homme d’affaires américain est le visage public d’un groupe d’investisseurs dirigé par Hansjorg Wyss et Mark Walter, ce dernier étant son partenaire d’investissement dans la franchise NBA des LA Lakers.

La deuxième branche de l’actionnariat est majoritaire

De l’autre côté de l’actionnariat se trouve Clearlake Capital , la société d’investissement américaine dirigée par Behdad Eghbali , José Feliciano et James Padel. Alors, où se situe le Fonds d’investissement public d’Arabie saoudite – qui se trouve également être le propriétaire de Newcastle United – dans ce tableau, si tant est qu’il y soit ? Mais le fait de voir Chelsea vendre ses joueurs un à un à des clubs saoudiens appartenant tous au fond d’investissement saoudien, relance les doutes. Et le dernier transfert de Joao Felix vers Al-Nassr attise la curiosité à nouveau.

Chelsea n’a rien fait de mal

Comme l’explique Kieran Maguire, professeur de finance du football à l’Université de Liverpool, a déclaré au Chelsea Chronicle : « Cet accord reflète le fait que nous traitons avec des entités mondiales qui opèrent sur un plan financier différent. Il n’y a pas de pression à la baisse importante de la part de l’Arabie saoudite en termes de négociations tarifaires. Il existe une relation commerciale fonctionnelle entre PIF et Clearlake. Il n’y a aucune raison que cela ait un impact sur les ventes de joueurs de manière globale. Mais nous avons vu des transactions comme celle-ci dans le passé et je m’attends à ce qu’elles se répètent à l’avenir. En ce qui concerne les instances dirigeantes du football, elles n’ont aucune chance de pouvoir démontrer un comportement répréhensible et elles perdraient leur temps à essayer de le prouver. Chelsea n’a rien fait de mal. » conclut-il.