Foot National
·10 dicembre 2024
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Les UltrasMarines Bordeaux 1987 ont publié un communiqué ce mardi afin de revenir sur les affrontements avec la North Gate Bordeaux lors de la réception de Saint-Brieuc (0-0) samedi dernier.
Des relations mortes… mais qui pourraient voir les tensions s’apaiser après cette main tendue par les UB87. Ce samedi soir (18h), les Girondins recevaient effectivement le Stade Briochin dans le cadre de la douzième journée de National 2. Une rencontre qui a vu les deux formations se quitter sur un score nul et vierge. Un match comptant pour le Groupe B qui a toutefois vu des incidents avoir lieu aux alentours de 17h. Les UB87 et la North Gate en sont venus aux mains, avant que les forces de l’ordre présentes aux abords du Matmut Atlantique ne dispersent tout le monde. Du gaz lacrymogène a dû être utilisé pour calmer les deux groupes.
"Depuis sa création, nos relations avec la North Gate Bordeaux sont exécrables. Différence de mentalité, de perception du mouvement supporters, de valeurs, d’objectifs. C’est bien simple, tout nous oppose. Le temps du dialogue, qui avait abouti à des concessions de notre part a vite été fragilisé par de nouvelles menaces sur nos membres, et enterré par une attaque à coups de mortiers à la sortie d’un match, ayant occasionnée de lourdes blessures et de séquelles à vie" recontextualisent les UltrasMarines Bordeaux 1987 ce mardi, alors que le FCGB avait déjà pointé du doigt le comportement de ses Ultras dans la foulée des évènements. "Cette fracture s’est caractérisée par la suite sur le terrain par plusieurs incidents en amont des matchs de notre équipe, et pas des expéditions punitives continues et honteuses sur nos membres hors-stade. Dans ce contexte, nous le répétons : il est indécent de nous demander quelque concession que ce soit à leur sujet. Le dialogue est rompu."
Puis le principal groupe d’Ultras du club au scapulaire d’expliquer la raison de son initiative samedi dernier. "Une nouvelle ligne rouge a été franchie. Un supporter, adhérent « anonyme » de notre association, a été roué de coups en sortie de discothèque par plusieurs individus. Il a terminé la nuit à l’hôpital, avec des blessures sévères. Nous ne pouvons tolérer que des supporters lambdas rentrent défigurés chez eux pour leur simple appartenance au Virage Sud. Il était de notre devoir de montrer, puis d’expliquer, notre opposition à ces méthodes. Nous nous sommes donc rassemblés à 200 devant l’entrée de leur tribune" poursuit la missive du groupe fondé en 1987. "Cependant, après avoir privé notre équipe de soutien à l’extérieur, ces tensions nous mettent face au risque d’un huis clos total du Stade René Gallice, chose qui aurait un impact extrêmement négatif sur le club. Nous le regrettons d’autant qu’aucun horizon n’est envisageable à court, moyen et long terme."
De quoi apaiser les tensions entre les deux camps ennemis ? "En notre âme et conscience, dans l’intérêt suprême du FCGB, et sans pressions extérieures, nous tâchons à travers ce communiqué de proposer une sortie de crise temporaire. Si la North Gate s’engage publiquement à ne plus attaquer de membres des UltraMarines / du Virage Sud, à cesser les pressions et les intimidations, à cesser d’exhiber des calicots anti-UB87 au stade, alors nous nous accorderons à conclure avec eux un pacte de non-agression. En retour, nous nous engagerons à ce qu’aucune provocation n’émane du groupe." Une décision qui "n’apaisera pas la colère ni les rancoeurs, mais qui permettra à minima à notre club et à son public de retrouver une atmosphère chaleureuse et positive dans son antre. Car c’est dans son intérêt que nous agissons et dans son seul intérêt." Malgré tout, les UltraMarines font savoir que la cohabitation à l’extérieur ne sera pas possible.
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