Bordeaux : les explications de Grégory Coupet sur son retour aux Girondins | OneFootball

Grégory Coupet s'est expliqué sur son retour aux Girondins de Bordeaux en tant qu'entraîneur des gardiens.

Grégory Coupet a mis son amertume de côté. Depuis quelques semaines, l'ancien portier de but de l'équipe de France (34 sélections) et de l'Olympique Lyonnais notamment a effectué son grand retour comme entraîneur des gardiens chez les Girondins de Bordeaux (National 2). Un club déjà côtoyé pendant cinq mois en 2022, encore en Ligue 1 à l'époque, avant son licenciement survenu au mois de juin. Difficile alors d'imaginer le septuple champion de France revenir un jour chez le club au scapulaire. Encore plus quand le principal concerné, âgé de 52 ans aujourd'hui, confie lui-même avoir voulu couper les ponts avec le ballon rond.

"Je voulais presque ne plus en entendre parler", confie-t-il auprès de Sud-Ouest. Mais mi-mars dernier, le vice-président bordelais Arnaud De Carli "m’a demandé si j’avais des contacts d’entraîneur de gardiens. Je lui en ai donné deux. Ça n’a pas fonctionné. Et je lui avais dit qu’en dernier recours, s’il n’avait pas de solution, je viendrai." Chose faite, donc, puisque Grégory Coupet a intégré le staff de Bruno Irles pour la fin de saison afin de remplacer Christian Potel, désormais consacré à la sélection du Gabon.

Parti pour rester en cas de montée ?

"Touché" par la situation des Girondins, l'ancienne idole du stade Gerland dit avoir vécu ses déboires comme "une déchirure." Installé dans le coin de sa courte expérience de 2022, Grégoy Coupet s'est également souvenu avoir "adoré le côté humain, avec des personnes malheureusement pour beaucoup parties (en raison du plan social). Je trouve les gens de la région gentils, c’est pour ça que je suis resté. Aujourd’hui, j’y ai beaucoup de copains, et quelques amis." Dont ne fait pas partie Admar Lopes, l'ex-directeur sportif. Si ce dernier était toujours présent au club, "je ne serais pas venu", glisse-t-il.

Reste désormais à savoir ce que sera l'avenir à court terme de l'entraîneur des gardiens et du club. Le vice-champion du monde 2006 ne ferme pas la porte pour prolonger la collaboration en cas de montée en National. À cinq journées de la fin, Bordeaux, troisième, accuse cinq points de retard sur le leader Saint-Brieuc, où il se rend ce samedi (18h30). Mais "si ce n’est pas le cas, qu’est-ce qu’il va se passer ? Et que va devenir le club ?", termine par s'interroger l'ancien Bleu. Ça, tout le monde se le demande.

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