Bordeaux : la métropole réclame 20M€ aux Girondins | OneFootball

La présidente Christine Bost met la pression. Fini les cadeaux pour le club, la Métropole réclame son dû pour le Matmut Atlantique.

Les Girondins de Bordeaux terminent leur saison en National 2, et l’orage ne gronde pas que sur le terrain. Vendredi 16 mai, Christine Bost, présidente de Bordeaux Métropole, a annoncé en conférence de presse avoir officiellement actionné la lettre de garantie signée par la holding Jogo Bonito de Gérard Lopez. Près de 20 millions d’euros de loyers impayés pour l’occupation du Matmut Atlantique sont en jeu. Refusant catégoriquement la proposition du club, c'est à dire un écrasement de 90 % de la dette assorti d’un remboursement étalé sur 10 ans, avec clause de retour à meilleure fortune.

De nombreux loyers impayés

De son côté, l’élue a tenu à rappeler ses priorités : "Ce n’est pas à moi de gérer l’avenir du club, mais de défendre les finances de la Métropole. Et d’ajouter : Ce n’est pas acceptable qu’une dette publique soit ainsi abandonnée." Depuis 2020, les loyers ont été reportés à plusieurs reprise. En septembre dernier, un échéancier avait été conclu pour des paiements à partir de 2026. Le redressement judiciaire ouvert début mai a rebattu les cartes. Christine Bost durcit donc le ton à dix jours de l’audience cruciale du 27 mai au tribunal de commerce, qui examinera le plan de continuation des Girondins.

Le club, qui jouera samedi à Locminé pour boucler une saison assez décevante (hors course pour la montée et menacé de perdre sa 4e place), affronte désormais trois fronts majeurs : l'examen du plan judiciaire, les créances auprès de Fortress et des clubs créanciers, et maintenant la détermination de la Métropole. "J’ai une lettre de garantie, je ne vois pas pourquoi je ne l’actionnerais pas", a résumé Christine Bost. Le message est clair. Pour Bordeaux Métropole, l’heure n’est plus à la négociation, mais aux engagements.

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