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·28 giugno 2024
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Sans la VAR, Romelu Lukaku en serait à trois buts dans cet Euro 2024. La vidéo se joue parfois à quelques centimètres, ce que Bertrand Crasson regrette.
Une pancarte avait provoqué l'hilarité en avant-match à Stuttgart : "V.A.R : Vidéo Anti Romelu". Il faut dire que depuis le début de l'Euro 2024, Romelu Lukaku a dû pester tout son saoul sur cette VAR qui l'a privé de trois buts. Parfois pour une affaire de centimètres.
Le buteur des Diables a même été sifflé par certains supporters face à l'Ukraine, pour une prestation certes très empruntée. "Il se reprend cette même vague de critiques excessives qu'à l'époque, c'est dommage", regrette Bertrand Crasson, que nous avons contacté pour Walfoot.
"Qui était au-dessus du lot contre l'Ukraine ? Personne. Il faut arrêter avec ça. Romelu est notre meilleur attaquant et nous aurons besoin de lui pour la suite de la compétition", ajoute l'ancien Diable Rouge (26 caps).
Mais Crasson estime également que la VAR va parfois un peu loin au moment de valider ou non un but. "Quand on voit certains hors-jeu pour quoi, un doigt, quelques centimètres... Il y a la règle et il y a l'esprit du jeu", déplore-t-il. "Combien de buts auraient été invalidés il y a 10 ans ? La moitié ?".
Une évolution du football qui pèse sur le spectacle, estime l'ancien du RSC Anderlecht. "L'UEFA a toujours affirmé vouloir mettre en avant le football offensif. C'est quand même très paradoxal car cette vidéo, qui tue aussi la spontanéité, c'est l'inverse. Les attaquants sont systématiquement pénalisés. Le sport doit rester dans l'émotion aussi", conclut Bertrand Crasson.