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·8 giugno 2025
Benoit Trémoulinas : “Même en 2009 aux Girondins j’avais déjà une douleur au genou. Jai passé 4-5 ans de plus à Bordeaux comme ça, en me gérant”

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·8 giugno 2025
Pour Aliotalk, l’ancien défenseur des Girondins de Bordeaux, Benoit Trémoulinas, est revenu sur la fin de sa carrière, et sa retraite prématurée, du fait de l’état de son genou.
« J’étais malheureusement obligé. C’est une blessure qui date depuis très longtemps. Même en 2009 aux Girondins de Bordeaux j’avais déjà une douleur au genou, et c’est vrai qu’à cette époque-là on avait vu qu’il y avait une petite fissure au ménisque externe. Je pense qu’à cette époque-là aussi, il y a un morceau de cartilage qui a dû sauter parce qu’il y a eu un entrainement un matin où je ne pouvais plus tendre le genou, plus le plier : il y a un truc qui me bloquait. Puis, deux ou trois jours après, on a vu un petit morceau de cartilage qui avait dû bouger, donc j’ai pu rejouer. Mais j’avais été plutôt bien géré par le staff médical et le docteur Dubeau à l’époque des Girondins, qui parlait avec le coach en lui disant que j’avais besoin de deux-trois entrainement et pas plus, sinon mon genou allait être trop douloureux. Finalement, j’ai passé quatre ou cinq ans de plus à Bordeaux comme ça, en me gérant, et ça se passait plutôt bien. Il y avait des petites douleurs mais ça restait assez gérable. Mon passage à Kiev ça a aussi été, et le passage à Séville a été compliqué parce que les entrainements étaient beaucoup plus durs. Avant les entrainements on avait beaucoup de salle, les après entrainements duraient très longtemps. Unai Emery aimaient bien que ses joueurs s’entrainent, c’était compliqué d’avoir quelques jours de repos. J’avais un autre statut qu’à Bordeaux, où j’avais un statut de titulaire, où je pouvais me permettre de me reposer, et je savais que j’allais jouer le week-end. A Séville, la première année ça a été, la seconde ça a été très compliqué. Je me blesse en demi-finale de Ligue Europe, et j’ai fait énormément d’infiltrations sur une année. Sur cette demi-finale, je sens que mon ménisque se déchire. Quand je me fais opérer, on voit qu’il n’y a plus de cartilage. Une opération, deux opérations, et je n’ai pas pu revenir… ».
Fort heureusement, grâce une troisième opération, il put atténuer les douleurs, et refaire du sport aujourd’hui.
« C’était une fin de contrat avec Séville, je rentre à Bordeaux pour me soigner. J’ai tenté une troisième opération pour mon quotidien, parce que j’avais tellement mal… Il fallait penser à l’après football. Cette troisième opération, la rééducation a duré quasiment un an et demi, deux ans, pour ne plus avoir de douleur. Il a réussi à changer mon quotidien. Grâce à lui aujourd’hui je peux faire du padel, je peux courir, je peux jouer avec mes enfants. Ça a été dur d’annoncer ma fin de carrière, parce qu’on espère toujours, on repousse… On aime le foot, le challenge, mais quand on se lève tous les matins, qu’on a mal, qu’on doit prendre des anti-inflammatoires trois fois par jour, au bout d’un moment ce n’est plus viable. Il a fallu prendre une décision. C’est une décision difficile, parce qu’on arrête le football tôt. Quand j’ai pris ma décision, je crois que j’avais 32 ans. Finalement, mon dernier match, je l’ai vécu à 30 ans et demi. C’est quand même assez jeune, oui ».