Aurélien Tchouaméni : « J’ai l’impression qu’on nous aime, et qu’on nous déteste en même temps » | OneFootball

« Une fois, j’avais appelé Omar Sy. Je lui disais qu’à la maison j’étais moi-même, Aurélien Tchouaméni, mais quand je rentre sur le terrain, c’est un peu quand je rentre sur scène, c’est un autre personnage. Je disais à Omar qu’il faisait des scènes qui ne correspondaient pas, des fois, à ce qu’il reflétait dans la vie de tous les jours. Alors, je lui ai demandé comment il faisait pour switcher. Je lui ai donc demandé quels conseils il avait à me donner pour qu’en entrant sur le terrain, je switche, et que je devienne imperméable à tout ce qui se passe autour. En vérité, le plus difficile ce n’est pas ce qu’on fait, c’est tout ce qu’il y a autour. C’est de se concentrer sur ça. Je lui avais donc demander comment créer une carapace pour être imperméable à tout ce qui se passe autour »

« Si je ressens aussi ce besoin face aux journalistes ? En vérité, tu es obligé d’être dans la langue de bois à certains moments, car il y a des trucs que tu ne peux pas dire. C’est comme ça, on ne va pas se mentir. Tu ne peux pas tout dire »

« C’est en France surtout. J’ai l’impression qu’on nous aime, et qu’on nous déteste en même temps. Je pense qu’on nous aime, mais on nous déteste aussi ».

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