ASSE - OL : Diallo sort encore la menace des dissolutions | OneFootball

Au lendemain du derby entre l'ASSE et l'Olympique Lyonnais, marqué par un arrêt de jeu après qu'un arbitre de touche ait reçu un projectile venant des tribunes, Philippe Diallo, le président de la Fédération Française de Football, a pris la parole.

Une soirée de folie dans le Chaudron. Hier, l'ASSE a réussi à s'imposer face à l'Olympique Lyonnais dans un derby animé de bout en bout. Car si les Verts l'ont emporté 2-1 au bout de la nuit, la rencontre a été marquée par un incident isolé. En effet, le match a été arrêté pendant 30 minutes alors que l'arbitre assistant a reçu un projectile sur le visage.

Ce dernier, qui n'était visiblement pas blessé, a décidé lui-même qu'il pouvait reprendre la rencontre. Rapidement, un individu a été identifié et interpellé par les forces de l'ordre avant d'être placé en garde à vue. Ce dernier, âgé de 28 ans, n'était visiblement pas membre d'un groupe de supporter ultra.

La logique voudrait donc que la commission de discipline sanctionne de manière individuelle et non collective un geste... individuel. Pourtant, la LFP pourrait bien prononcer des sanctions d'une possible fermeture de tribunes à un retrait de point(s).

"Il ne faut se fermer aucune porte, on l’a vu avec certaines dissolutions"

Au lendemain de cet incident, Philippe Diallo, le président de la Fédération Française de Football, s'est exprimé sur cet incident, en ressortant la menace de la dissolution des groupes de supporters, pourtant absolument pas concernés par les incidents.

"Je condamne tous ces actes de violence. Ceux de Brest relèvent de l’ordre public. Quant à ce qu’il s’est passé à Saint-Étienne et à Quevilly, j’apporte mon soutien total au corps arbitral. Au-delà de ces condamnations, je me félicite surtout que des individus ont été arrêtés. Si les faits sont avérés, la justice devra passer avec la plus grande fermeté. Il faut éradiquer de nos tribunes tous ces fauteurs de troubles. (…) Je n’ai pas tous les tenants et aboutissants dans ce dossier. Ce qui est sûr, c’est qu’on ne peut plus accepter ces comportements d’un autre âge", a-t-il d'abord expliqué, avant de menacer encore de dissolution : "Vous l’avez vu, une dissolution a été prononcée récemment du côté du Paris FC. D’autres groupes de supporters sont 'en période d’observation’. Je salue cette mise sous surveillance. Il appartiendra à l’État de trancher et de dire si ces collectifs ont des comportements responsables. (…) L’axe principal, c’est la sanction individuelle. Mais il ne faut se fermer aucune porte, on l’a vu avec certaines dissolutions. Les supporters qui agissent de manière irresponsable doivent en subir les conséquences", a ajouté le boss de la FFF au micro du Parisien. Reste à voir si la justice décide de sanctionner 40 000 personnes et un club pour l'acte d'un seul individu.

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