ASSE - Mortel satisfait d'accueillir le PSG dans le Chaudron mais... | OneFootball

Le vendredi 13 décembre prochain, les féminines de l'AS Saint-Étienne auront une nouvelle fois l'occasion d'évoluer dans le Chaudron face au Paris Saint-Germain.

La dernière fois que cela s'est produit, c'était dans le derby face à l'Olympique Lyonnais la saison dernière (1-6), devant environ 4 000 spectateurs. En conférence de presse d'avant-match vendredi dernier, Laurent Mortel confiait sa satisfaction tout en ajoutant qu'il aimerait que ça arrive un jour face à un adversaire plus à la portée de ses joueuses : "Je continue de penser que c’est important de jouer à Geoffroy-Guichard pour le développement du foot féminin mais le PSG, au même titre que Lyon, sont des adversaires où la tâche s’annonce très très difficile. Exister face à ces équipes-là, c’est compliqué. Pour autant, lorsqu’on reprend un peu ce qu’il s’est passé dans un stade avec 4 000 personnes, avec l’engouement etc, on s’aperçoit qu’il y a un effet positif. Pour nous, sportivement c’est difficile de faire face à ces équipes parce qu’on n’est pas dans la même cour que nos adversaires. Ce genre de matchs doit en appeler d’autres. Strasbourg l’a fait à la Meinau contre nous. Ça leur a permis de prendre trois points. Au delà du PSG et de Lyon, et on s’en félicite de pouvoir jouer ces matchs-là face à ces adversaires-là à Geoffroy-Guichard parce que ce sont de très belles images, on aimerait aussi pouvoir exister contre un adversaire plus à notre portée ou contre une équipe où l’exploit contre Fleury par exemple, nous permettrait d’aller chercher quelque chose. Je pense que ça représenterait un symbole différent."

Pour attirer plus de monde dans les stades, Laurent Mortel explique qu'il faut se donner les moyens de créer l'évènement : "Oui je pense qu’il faut se donner les moyens de créer l’évènement pour attirer du monde. Quelle population et quel public vous voulez faire venir ? Est-ce que c’est le même public que chez les garçons ? Est-ce que le football féminin n’attire pas un autre public ? Il faut se poser la question. Ce n’est pas le même football, l’image n’est pas la même. Je pense qu’il y a effectivement ce travail qui nous échappe, ça appartient à d’autres services du club, pas seulement, aussi aux instances et à la Fédération de créer les conditions pour faire venir dans les stades. Demander aux clubs de jouer dans les stades, c’est très important mais quels sont les moyens et l’accompagnement ? C’est une autre question qui nous échappe un peu. Nous le boulot c’est d’essayer d’exister et de montrer le meilleur de notre football en se projetant, en essayant d’aller marquer, en essayant d’avoir ces valeurs. Le football féminin c’est aussi des images différentes par rapport aux terrains de Ligue 1 : c’est moins au sol, ça perd moins de temps, ça se relève, il y a moins de vice. Il y a quand même un football très différent. Les images peuvent être très positives dans le développement du sport féminin."