« Tout est allé assez vite » et « c’est parfois un peu dur » reconnaît Ayyoub Bouaddi (LOSC) | OneFootball

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Le Petit Lillois

·16 November 2024

« Tout est allé assez vite » et « c’est parfois un peu dur » reconnaît Ayyoub Bouaddi (LOSC)

Gambar artikel:« Tout est allé assez vite » et « c’est parfois un peu dur » reconnaît Ayyoub Bouaddi (LOSC)

Pour la première conférence de presse de sa jeune carrière, Ayyoub Bouaddi a été interrogé sur de nombreux sujets lors du rassemblement de l’équipe de France Espoirs. De la Ligue des Champions à sa vie d’adolescent, on fait le tour de ses déclarations.

Jeune pousse au sein de l’effectif du LOSC, Ayyoub Bouaddi a été convoqué pour la toute première fois avec l’équipe de France Espoirs. Si ses débuts ne se sont pas tout à fait déroulés comme prévu, bousculés, il engrange désormais de l’expérience à un niveau international que ce soit sûr et en dehors du terrain où il est récemment apparu pour la toute première fois en conférence de presse. Cette dernière était l’occasion pour les journalistes présents sur place de mieux découvrir l’un des talents du championnat français.


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« Depuis le début de saison tout est allé assez vite, c’est parfois un peu dur, mais grâce à mon entourage, je pense avoir cette faculté à prendre du recul et prendre conscience de tout ce qui se passe », reconnaissait-il d’entrée de jeu. Il faut dire qu’en un an, voire quelques mois de plus, Ayyoub Bouaddi a franchi les étapes une à une à une vitesse certaine. Il a disputé un premier match chez les professionnels, fait ses premiers pas en compétition européenne puis en Ligue des Champions…  « Rester naturel ? Ça, c’est surtout aussi le travail que je fais en club avec le coach ou le président. Cela me permet de rester concentré sur le terrain et de faire abstraction à tous ces éléments autour », poursuivait le natif de Senlis.

« Le coach m’a facilité la tâche »

La Ligue des Champions, revenons-en justement. Du haut de ses 17 ans, qu’il fêtait d’ailleurs lors d’un duel avec le Real Madrid, Ayyoub Bouaddi a déjà disputé trois rencontres dans cette compétition. Il a même été élu « Homme du Match » à l’issue du match nul (1-1) entre le LOSC et la Juventus. Comment a-t-il vécu ses premiers pas dans la plus prestigieuse des compétitions européennes : « Découvrir la Ligue des champions, c’est allé assez vite, les matchs étaient assez impressionnants. Mais le coach m’a facilité la tâche, car on a fait des performances assez extraordinaires. Ça aide pour grandir et j’espère que ça continuera pour le reste de la compétition.

On réalise la fin quand on voit le score, on est avec les supporters, tout le monde est content et profite, là on réalise. Et être homme match contre la Juventus a été possible uniquement parce que collectivement on est bien, on enchaîne les bonnes performances et on est solidaires. Quand tu commences le match et que tu vois l’esprit d’équipe, les joueurs qui t’entourent, l’énergie dégagée ça te met en confiance et le reste du match, tu vois que l’équipe est bien », confiait-il ainsi, face aux médias, dans des propos relayés par RMC Sport.

« Je suis un jeune normal, qui dort et qui mange »

Bachelier et lancé dans un cursus universitaire, Ayyoub Bouaddi a vécu de sérieux bouleversements ces derniers mois, suite à cette évolution soudaine : « Forcément des choses changent, car quand sur le terrain ça va mieux, les performances collectives et individuelles entrainent plus de médiatisation, reconnaît-il lui-même. Mais le cadre reste le même, j’ai mon entourage, ce que je fais en club et en sélection, c’est toujours la même chose. C’est une évolution progressive et j’espère que ça va continuer. »

Venez enfin, pour conclure, la question fatidique. Et là encore, le milieu de terrain du LOSC trouvait la parade : « Abandonner quelques années de jeunesse ? J’arrive à bien le gérer car c’est mon entourage qui me permet d’avoir ce bon équilibre et ne manquer de rien. J’ai l’impression de vivre normalement. En dehors, quand il n’y a plus le foot, je suis un jeune normal en soit. Un jeune qui dort, qui fait ses études, qui mange », répondait-il, en souriant.

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