« Tout donner, pas de regrets ni de calculs », Bruno Genesio fixe la ligne de conduite pour LOSC – Feyenoord Rotterdam | OneFootball

Ambitieux, le LOSC rêve d’intégrer les huit premières positions à l’issue de la 8e et dernière journée de phase de ligue de Ligue des Champions. Pour autant, Bruno Genesio n’est pas prêt de se munir d’une calculatrice.

Le LOSC, auteur d’une phase de ligue convaincante et déjà qualifié pour les barrages de la Ligue des Champions, reçoit le Feyenoord Rotterdam ce mercredi (21 heures) avec les huit premières positions synonyme de qualification en Ligue des Champions dans un coin de sa tête. Pour atteindre cette ambition, il faudra briller sur la pelouse de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy, même sans plusieurs absences préjudiciables que sont celles de Matias Fernandez-Pardo, Edon Zhegrova ou encore Benjamin André, et espérer que les étoiles s’alignent, que certains résultats soient favorables.

Cette réalité, Bruno Genesio en a pleinement conscience : « Il y a une chose que l’on peut maîtriser, c’est le match de demain (mercredi). On sait que nous avons besoin de l’emporter pour être éventuellement dans les huit premiers. Il y a ensuite d’autres conditions que l’on ne maîtrise absolument pas puisque nous avons besoin d’au moins trois résultats concordants pour qu’on puisse aussi accéder à ce top 8, ajoutait-il. Le plus important, c’est de se concentrer sur notre jeu et de faire notre match. Réaliser un match de Ligue des Champions, c’est élever notre niveau dans tous les domaines et tout donner pour l’emporter pour ne pas avoir de regrets à la fin du match quelle que soit la situation des autres équipes, s’exclamait-il. Le plus important, c’est l’aspect sportif. Évidemment, dans cet aspect, on ne peut occulter un éventuel allègement de notre calendrier de deux matchs en cas de qualification dans le top 8. »

Le LOSC s’embarque dans une soirée exceptionnelle avec un multiplex de 18 rencontres programmées le même jour, à la même heure, mais Bruno Genesio prévient. Ils, lui et ses joueurs, « ne rentreront pas dans le calcul » assurait-il. « Il y a tellement de probabilités que ce serait une erreur. Imaginons que les résultats nous soient favorables à la 90e minute, puis que ce ne soit plus le cas à la 95e. On ne maîtrise pas ce que vont faire les autres équipes. Le mieux, c’est de jouer notre match, tout faire pour le gagner et on fera les comptes à la fin. Le top 8, pas dans le top 8. Il y aura encore un tirage au sort pour le prochain adversaire. Le plus important, c’est de faire ce qu’on a fait depuis le début de la compétition : tout donner, jouer notre jeu, donner du plaisir à nos supporters qui le méritent et pour nous aussi. On fera les comptes à la fin du match », poursuivait l’entraîneur du LOSC dans des propos lancés en conférence de presse.

Un rêve éveillé ?

Qui aurait pu prévoir un tel scénario pour le LOSC, au vu de son calendrier ? Le jour du tirage au sort, c’est l’excitation qui galvanisait les troupes. Il faut dire que le Real Madrid, l’Atlético, la Juventus, Liverpool et le Sporting CP s’avançaient comme des noms ronflants, mais aussi des adversaires coriaces. Le doute subsistait alors sur les capacités lilloises. Les Dogues seraient-ils capables de glaner suffisamment de points pour se hisser en barrages ? Telle était la question lors des premiers débats médiatiques. Quelques semaines plus tard, ils sont pourtant à la lutte pour une qualification immédiate en huitièmes de finale.

« Si on m’avait au début de la compétition qu’on en serait là aujourd’hui, j’aurais pensé qu’on aurait réalisé sept premiers matchs assez incroyables, avouait amusé Bruno Genesio en conférence de presse. Vu le calendrier dont on a hérité, l’un des deux plus difficiles avec celui du Paris Saint-Germain, on a réussi à faire un parcours exceptionnel qu’il faut bien terminer. À la fois pour espérer intégrer ce top 8, mais aussi pour nos supporters et pour nous. On est des compétiteurs, on a envie de gagner. Maintenant, ce sera un match comme tous les matchs de Ligue des Champions. On l’a vu face à Sturm Graz (3-2), il n’y a aucun match facile à gagner. On s’attend à une opposition relevée. Mais on est prêt », concluait ainsi le technicien lillois, désormais pleinement concentré sur le duel programmé ce mercredi à 21 heures.

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