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·19 Februari 2025
Stade rennais - Reims / Brassier : « J’essaye de montrer aux jeunes l’exigence »
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·19 Februari 2025
Avant la réception de Reims, Lilian Brassier était le joueur en conférence de presse mercredi. Est-ce que tu t'attendais à revenir à Rennes ? Que ça soit aussi rapide, (…)
Avant la réception de Reims, Lilian Brassier était le joueur en conférence de presse mercredi.
Est-ce que tu t’attendais à revenir à Rennes ?
Que ça soit aussi rapide, non. J’en ai déjà discuté avec mes agents, mais que ça se fasse dès janvier… Il y avait des discussions avant depuis un petit moment. Mais aussi tôt dans ma carrière non, je ne l’envisageais pas. Je suis très content d’être là maintenant. Je suis super heureux d’être dans le groupe du Stade rennais.
Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné à Marseille ?
Compliqué d’avoir la réponse. Il y a eu beaucoup de changements. C’est un club très différemment où il y a beaucoup d’attentes, qui doivent être rapides. On est vite jugés, souvent, tous les week-ends pratiquement. Je pense que c’est allé un peu vite sur ce sujet là mais sinon après je n’aurais pas vraiment la réponse.
Le fait de connaitre le club, la ville, ça a joué ?
Oui je pense que ça joue quand même (sur sa rapide intégration), tu retrouves des visages que tu connais. C’est un secteur que je connais pas mal. J’ai été très bien accueilli. Je voulais retrouver beaucoup de plaisir sur le terrain, s’affilier aux coéquipiers, jouer.
Tu appréhendais de manquer de rythme ?
Oui je me suis quand même posé la question pour être honnête. Mais j’ai travaillé dessus de mon côté, et avec le staff technique. Au final je me suis bien entrainé avant mon premier match.
Comment as-tu switché après ton dernier match compliqué avec Marseille ?
Je pense que c’est naturel chez moi. A force d’apprendre le métier, des fois tu fais des très bons matchs mais là aussi il faut passer à autre chose. C’est le métier qui rentre à force.
Tu as pourtant eu des crampes…
Si on regarde le nombre de kilomètres que j’ai pu faire, j’ai quand même pas mal envoyé sur ce match. Je suis allé chercher des joueurs très loin, fait des retours défensifs, ça a dû jouer pas mal. Ce sont des choses que je n’avais pas fait précédemment à Marseille malheureusement. J’ai retrouvé un style de jeu qui m’est favorable.
Devenir un leader dans le vestiaire, est-ce naturel chez toit ?
Je pense que c’est quelque chose qu’il ne faut pas forcer, ça se fait tout seul. Je pense que je fais partie des plus anciens à 25 ans. Il y a beaucoup de jeunes et il faut montrer tout ce qu’on a pu connaitre auparavant dans sa carrière même si j’ai une jeune carrière. J’essaye de montrer aux jeunes l’exigence et remettre tout le monde sur le bon chemin. On est plusieurs à essayer et c’est un groupe de qualité. Je pense qu’on est en train de construire de belles choses.
Toi qui a connu le club jouant l’Europe, ça fait quoi de jouer le maintien ?
Je le vois comme un challenge. Le mieux est d’avoir le sourire à la fin. C’est mon objectif personnel, de mes coéquipiers aussi je pense.
Qu’est-ce qui différencie le Lilian Brassier qui parti de celui qui est revenu à Rennes ?
L’expérience je pense. Je reste la même personne, mais j’avais beaucoup moins de bouteille à l’époque.
Passer de Brest à Marseille, te fallait-il une étape intermédiaire ?
Non, j’avais le choix et je pense que Marseille était un bon choix. C’était mon choix d’y aller. C’est comme ça, ce sont des choses qui peuvent arriver dans une carrière. Je ne suis pas le premier et je ne serai pas le dernier, à Marseille ou ailleurs. Il faut en tirer les bonnes leçons.
Ton meilleur match au Roazhon Park, n’est-ce pas ta victoire 5-4 avec Brest ici ?
(Rires) Le plus fou je pense oui. Mais je n’ai pas fait beaucoup de matchs au Roazhon Park, donc c’est possible aussi.
Y a t-il un côté revanche à revenir au Roazhon Park ?
Revanche je ne pense pas que ce soit le bon mot. Mais j’ai envie de montrer, et de me régaler ici, ce que je n’ai pas pu faire à 19 ou 20 ans. Je vais tout donner chaque week-end, à l’extérieur ou à domicile. Je vais me battre pour ces couleurs.
Non ! (Rires) Il y a beaucoup d’ambianceurs dans cet effectif, beaucoup qui gèrent le son aussi. Ça va, tout le monde trouve sa note.
Comment avez-vous fait pour créer une alchimie vite avec autant de nouveaux en défense ?
On aurait pu penser que ça allait être compliqué, mais rien que le discours du coach, très positif, a mis tout le monde dans le confort. Ça a apaisé l’esprit de tout le monde. Et puis il fallait le jouer ce match, on ne s’est pas caché et tout le monde a pris sa part de responsabilités, peu importe l’âge. Ça s’est fait naturellement.
Dans le foot, on a tendance à dire qu’il ne faut pas revenir avec son ex. Ça t’a effleuré l’esprit ?
Non, pas du tout. Parfois on apprend justement.
Tu as des origines togolaises. As-tu déjà pensé à la sélection ?
Oui, j’ai déjà été approché. Je me suis déjà posé la question. C’est compliqué car il y a toujours un truc en plus. Là c’était Marseille, je voulais bien rentrer dans mon nouveau club. C’est compliqué de faire ce choix là. On a déjà pas mal parlé aussi.
La porte n’est pas fermée ?
Non, du tout.
Comment vois-tu l’aventure européenne de Brest ?
Je n’ai pas de regrets, mais je suis super content de mes anciens coéquipiers. Je n’avais aucun doute, ils ont juste prolongé le beau parcours qu’on a eu la saison dernière. Ces 6 mois à Marseille m’ont enrichi pas mal. Faire ce choix n’était pas simple, mais ça c’est mon bout de chemin à moi.
Reims, c’est un match important pour se donner de l’air ?
D’où on sort, je pense que tous les matchs seront importants. Il faudra les prendre match par match. Ce sera un très bon match vendredi, il faudra être prêt.
Non, bien sûr on est sortis frustrés de ce match, mais je le vois d’une autre manière. À 11 on a proposé un bon jeu, on ne s’est pas caché. On est en train de progresser tous ensemble, le groupe est très jeune. Je retire beaucoup le positif.