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·13 Desember 2024

Stade rennais - Angers / Kalimuendo : « Il faut être capable de sortir un peu de l’ordinaire »

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Arnaud Kalimuendo était le joueur présent en conférence de presse avant Rennes - Angers. As-tu eu des retours suite à ta célébration sur le but à Nantes ? Je sais que sur (…)

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Arnaud Kalimuendo était le joueur présent en conférence de presse avant Rennes - Angers.


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As-tu eu des retours suite à ta célébration sur le but à Nantes ?

Je sais que sur les réseaux ça a fait parler. Mais sinon non, à part mes coéquipiers, non. C’est dommage, ça aurait du bien à tout le monde de ramener un point de là-bas.

Sais-tu expliquer pourquoi l’attaque a du mal augmenter son volume, comme le veut le coach ?

Ce n’est jamais facile. Quand on voit la qualité des joueurs offensivement, il y a moyen de faire beaucoup mieux. On doit faire beaucoup plus en terme de volume, de connexions entre nous. C’est ce qu’on met en place chaque jour. Je sais que quand ça va commencer à bien prendre, ça va bien marcher, et on l’a vu contre Saint-Etienne, je ne m’en fais pas là-dessus.

Ressentez-vous qu’il n’y a pas de joueurs capables de faire la différence actuellement ?

C’est un défi car on se doit de prendre nos responsabilités. Mais les matchs ne se ressemblent pas chaque week-end, il y a des périodes où c’est plus compliqué. On se doit d’essayer de faire la différence. Ce n’est jamais facile quand il n’y a pas d’alchimie collective, ou que l’équipe a beaucoup de mal. Ce sont des choses qu’on met en place, qu’on travaille. Mais être capable de délivrer l’équipe sur un exploit individuel, il y a la qualité pour, avec Amine, Albert, Ludo, moi-même. On peut le faire, on l’a déjà fait par le passé. Il faut être capable de sortir un peu de l’ordinaire.

Ne pas pouvoir faire les différences individuelles, ça ne te frustre pas ?

Je sais que c’est un point où je dois m’améliorer. Il y a des attaquants en Europe capables de le faire, et par moment il faut être capable de le faire. Il y a toujours quelques ballons qui trainent. Après, je n’ai pas forcément de frustrations là-dessus. Mais je sais que c’est un point sur lequel je dois m’améliorer.

Je pense que dans ce genre de situation il faut toujours avoir un peu de recul. Ce n’est pas une situation facile pour prendre du plaisir et être libéré. Mais on se doit chacun de prendre les matchs un à un, surtout dans ce genre de situations. Les matchs en Ligue 1 ne se ressemblent pas. On peut affronter un bloc bas puis une équipe qui peut jouer. D’un point de vue personnel, j’essaye de toujours rester moi-même, travailler encore plus. C’est surtout parce que j’ai envie qu’on sorte de cette situation, qu’on soit là où on doit être.

Non, pas plus que ça. J’ai eu d’autres groupes où même quand ça allait bien c’était déjà assez électrique. Ici ça va. On ne mérite pas forcément ce qui nous arrive car c’est un groupe avec des top mecs et des gens ultra investis. Et j’en ai connu des groupes avec des gens avec des gros caractères. Mais je sais qu’en continuant là-dessus, en mettant en place la nouvelle façon de jouer du coach, on va sortir de cette situation.

Ton nom circule à chaque mercato. Est-ce peut-être ton dernier match au Roazhon Park dimanche ?

Mon dernier match ? (sourires) Je ne sais pas. Franchement, je ne pense pas à l’avenir. Moi je prends les matchs qui arrivent. Ce week-end c’est Angers, le week-end d’après c’est Bordeaux. Je pense que dans ce genre de situation, quand c’est compliqué comme ça avec l’équipe, on ne pense pas à l’avenir. On essaye d’apporter des solutions à court terme. Car je fais partie de cette équipe, j’ai moi-même mes responsabilités dans cette situation. Je suis totalement focus sur ce que je dois appliquer déjà ce week-end et ensuite la semaine prochaine à Bordeaux. Il faut prendre du recul, ce n’est pas la première fois que mon nom circule, ça ne va pas plus me changer que ça. L’année dernière j’ai eu une période compliquée au mercato de janvier et ça ne m’a pas empêché de jouer. Maintenant, je sais que j’ai le recul nécessaire pour faire la différence.

Ce groupe ne devrait-il pas être plus « électrique » ? Ne manque t-il pas un peu de révolte ?

C’est compliqué car chaque groupe est unique et chaque personne qui le composent sont uniques. Aujourd’hui, les objectifs, jouer le maintien ou l’Europe, ce n’est pas ce qui doit nous animer aujourd’hui. Il faut que chacun soit focus sur ce qu’on doit faire quand on arrive sur le terrain chaque week-end. La priorité c’est de remporter les matchs chaque week-end. Les objectifs du club, il faut savoir nous en détacher pour avoir moins de pression et se libérer. Car les capacités dans ce groupe il y en a. Mais il faut qu’il y ait plus de connexions, encore plus de liberté. Je sais qu’on va être capables de retourner la situation.

Comment se traduit la volonté de jeu de Jorge Sampaoli ?

Beaucoup plus de connexions, de liberté, de joie. Quand on joue devant, c’est être capable de combiner, prendre des risques. Si on ne tente rien, on n’aura rien au bout du compte. Ce sont des philosophies, des choses qu’on essaye de mettre en place à l’entrainement. De ce que je vois, je constate une amélioration. Mais il faut savoir le retranscrire sur le match. Je ne m’en fais pas. Ça avait commencé contre Saint-Etienne. A Nantes, les circonstances ont fait qu’on passe à 10 très vite. Mais là je sais qu’on a fait une très bonne semaine, les gens sont concernés et je ne me fais pas de doute là-dessus.

Je me sens bien. Je sais à quoi m’attendre. Je commence à avoir un peu plus d’expérience, de vécu car je joue énormément de matchs. Je ne pense pas qu’une situation puisse me définir. Il arrive à tous les attaquants de vivre des mauvaises passes, de ne pas marquer. Il faut savoir rester fort. Quand je joue je me sens libéré. J’essaye d’être le plus productif et dangereux possible. Parfois ça marche, parfois pas. Ça fait partie d’un match, des échecs. Il faut savoir l’accepter aussi. Je ne me fais pas de doutes là-dessus. Il faut jouer, de toute façon qu’est-ce qu’on a à craindre ? On joue au football, prenons du plaisir tous ensemble. C’est ce qu’on doit essayer de retranscrire sur le terrain. On nous a toujours dit de prendre du plaisir. Quand il n’y a pas les résultats, forcément on se tourne vers d’autres orientations, mais à la base de tout, le foot c’est le plaisir. C’est ce qu’on essaye de prendre chaque week-end, ce n’est pas facile, on n’en prend pas forcément en ce moment, mais je sais que ça va tourner, c’est sûr.

C’est une équipe qui a beaucoup de joueurs de qualité, mais je ne les connais pas personnellement. Des joueurs qui ont l’expérience de la Ligue 1. Ça ne va pas être un match facile, contre une équipe athlétique, robuste, qui a des joueurs techniques capables de faire la différence. Il va falloir être prêt, ce ne sera pas facile.

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