Rocheteau : "Même les Lyonnais supportaient l'ASSE" | OneFootball

Dans l'interview qu'il a accordée au Dauphiné Libéré en marge d'une séance de dédicaces de son livre Foot Sentimental, Dominique Rocheteau s'est notamment exprimé sur la performance du PSG, champion d'Europe.

Dominique Rocheteau explique dans un premier temps ce qui l'a poussé à écrire son livre Foot Sentimental : "C'est la maison d'édition de mon précédent livre ("On m'appelait l'ange vert") qui m'a proposé d'écrire de nouveau. J'ai mis du temps à me décider, mais j'ai accepté. Je voulais parler de mon expérience, mais aussi faire part de mes réflexions sur l'évolution du football."

Ancien joueur du Paris Saint-Germain, Dominique Rocheteau a bien évidemment vibré devant la démonstration de force des Parisiens face à l'Inter Milan en finale de Ligue des Champions (5-0). Néanmoins, Dominique Rocheteau regrette que toute la France ne se soit pas rangée derrière le PSG se rappelant qu'à la grande époque de l'AS Saint-Étienne, même les Lyonnais criaient "Allez les Verts" : "Je suis un supporter du PSG puisque j’y ai joué huit ans. Cette année, ils ont fait une saison magnifique ! J’ai été invité par le club pour assister à la finale à Munich, mais je ne pouvais pas car j’avais une session de dédicaces de mon livre à Nevers. Même si c’est difficile de comparer les époques, je regrette qu’une équipe française en finale de la Coupe d’Europe n’obtienne pas le soutien de toute la France. C’est vrai qu’à la grande époque des Verts, il n’y avait pas d’animosité entre les clubs, même les Lyonnais nous supportaient. C’était fabuleux !"

Interrogé sur l'éclosion de Désiré Doué, Dominique Rocheteau revient ensuite sur son surnom d'Ange Vert qu'il n'appréciait pas au départ : "Je ne suis pas trop surpris de voir Désiré Doué marquer 2 buts en finale de Ligue des Champions à 19 ans. Les jeunes démarrent de plus en plus tôt et sont bien accompagnés. À mon époque, c’était plus rare mais ça existait. Un joueur comme Paganelli a commencé à 16 ans, mais ça restait exceptionnel ! Pendant ma carrière, je dois avouer que ce surnom "L'Ange vert" donné par un journaliste ne me plaisait pas trop. Avec le temps j’ai appris à l’apprécier. Désormais, je le prends plus comme une marque de respect."