Foot National
·28 Maret 2025
Roberto De Zerbi (OM) : "Il faut jouer avec le ballon et les couilles"

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·28 Maret 2025
Roberto De Zerbi, entraîneur de l’OM, s’est exprimé à la veille du déplacement à Reims.
Un déplacement important. Ce samedi après-midi (17h), l’Olympique de Marseille se rend effectivement sur la pelouse du stade Auguste-Delaune pour y affronter le Stade de Reims. Une rencontre comptant pour la 27ème journée de Ligue 1 et qui pourrait permettre au club de la cité phocéenne de se relever après deux défaites de rang. Présent en conférence de presse d’avant-match ce vendredi, Roberto De Zerbi a fait le tour de l’actualité olympienne, évoquant également le cas Mason Greenwood.
La trêve internationale :
"Je pense qu’elle est arrivée au bon moment, notamment pour les blessés qui ont pu bien récupérer. Bennacer et Murillo sont disponibles, je ne prendrai pas de risque, mais on verra bien. On n'a pas pris autant de points qu'on aurait voulu sur les 4 derniers matchs, mais les les trois derniers ont été bien joués de notre part (Nantes, Lens et PSG). Je ne suis pas préoccupé par les performances, mais ça nous énerve d'avoir perdu des points en route."
Reims :
"Le match de demain est le plus important. C'est le premier, et il faut retrouver la victoire. Sur le papier, nous sommes donnés vainqueurs, mais rien n'est jamais sûr dans le football. Si au début de saison, on vous avait dit qu'on serait deuxièmes avec deux points d'avance... On aurait tous signé je pense. D'autres équipes aussi ont eu des difficultés et il y a des confrontations directes. Il faut jouer avec le ballon et les couilles, comme vous dites, il ne faut pas avoir peur !"
Les blessures :
"On parle de tout, on a analyse tout. Les causes des blessures, il faut les trouver. La blessure d'Hojbjerg arrive parce qu'il a joué... contre Lens, c'est de ma faute, je n'ai pas eu la force de m'opposer au jugement des docteurs. Murillo a beaucoup joué et Bennacer avait peu joué avant d'arriver. On fait attention à la charge de travail, la charge mentale, la récupération…"
La dernière ligne droite :
"Si vous me demandez avant le premier match amical de la saison, je vous dirai la même chose que maintenant. Tous les matchs sont des finales, je veux qu'on ait tous cette mentalité ! Quand tu donnes tout, tu ne souffres pas du résultat car tu as tout donné. J'espère que notre bon match à Paris ne va pas entraîner involontairement qu'on se contente de ça. On a bien joué selon vous ? Oui ? Et bien on a pris trois buts et ça m'énerve. Si on avait eu cette qualité contre Lens ou Auxerre, on serait plus haut. Il faut jouer contre le dernier de la même manière qu'au Parc des Princes."
La différence avec Paris :
"Je suis content de ne pas me trouver dans l’équipe du championnat qui a le pouvoir. Ça ne m’intéresse pas d’avoir le pouvoir comme eux. Le Classique c’est Barcelone contre le Real Madrid. Des fois le Barça gagne, des fois c’est au tour du Real. En Italie c’est Inter-Juve, mais honnêtement le Classique français, on peut voir les données des dernières années c’est complètement à sens unique. Il faut dire la vérité et moi je n'ai pas peur la dire. Ça n’enlève rien au prestige de l’OM, c’est le club le plus important de France et il le reste."
Le PSG potentiellement champion dès ce week-end :
"Paris le mérite, c’est une grande équipe avec de grands joueurs et un grand entraîneur. Et j’insiste sur le 'Grand Entraîneur' parce qu’il a réussi à créer une équipe, peut-être avec moins de stars. Ils ont réussi à donner une âme, créer une équipe. Il faut le reconnaître et dire la vérité" a-t-il fait savoir dans des propos retranscrits par nos confrères de La Provence.
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