Rennes – OM : De Zerbi détruit son vestiaire dès la première journée ! | OneFootball

Roberto De Zerbi était évidemment un coach très agacé par la performance de ses troupes après la défaite de l'OM sur la pelouse de Rennes.

L’OM a démarré sa saison de Ligue 1 par une désillusion à Rennes. En supériorité numérique pendant plus d’une heure, les Marseillais ont multiplié les occasions, touché deux fois les poteaux, mais se sont finalement inclinés (0-1) dans le temps additionnel, sur un but de Ludovic Blas. Un scénario cruel qui a laissé Roberto De Zerbi désabusé et amer.

« Si on pense que les buts tombent du ciel, on n’a rien compris », a lâché l’entraîneur marseillais en conférence de presse, résumant son sentiment d’impuissance face à une soirée où tout semblait tourner contre son équipe. Selon lui, l’OM a tout fait pour marquer mais « ne doit jamais se mettre en position de prendre ce but ».

Interrogé sur le rôle d’Adrien Rabiot, critiqué pour sa prestation, De Zerbi a pris sa défense. « Il a joué là où il a toujours joué avec moi. Ce n’est pas à cause de Rabiot que l’OM n’a pas gagné. Le problème a été général. » Le technicien italien insiste sur une responsabilité collective et rejette l’idée de chercher un bouc émissaire.

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De Zerbi pointe le manque d'envie et de motivation

Au-delà du résultat, c’est l’attitude de son groupe qui l’inquiète. « Ce qui est simple à comprendre, c’est que ce qu’on a fait jusqu’à présent ne sert à rien. À Marseille, tout le monde n’a pas encore compris qu’il faut être tout le temps au même niveau d’envie, de motivation, d’humilité. » Pour De Zerbi, l’OM ne peut pas espérer devenir une grande équipe sans constance ni équilibre mental.

Sur la question de la personnalité, il estime que ses joueurs en ont montré, mais pas suffisamment de « caractère » ni de « méchanceté ». « Comme contre Aston Villa (3-1, le 9 août en amical), on avait montré un très haut niveau. Là, non. »

Le coach marseillais, déjà sous pression, a enfin rappelé que rien n’est acquis à l’OM. « Si on veut une grande équipe, on doit faire plus, sinon on n’y arrivera pas. » Un avertissement clair à son vestiaire, qui devra vite réagir sous peine de voir la saison mal tourner dès ses débuts.

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