René Girard : “En 98, je me retrouve sans emploi, et j’ai Aimé Jacquet qui m’appelle” | OneFootball

« En 98, je me retrouve sans emploi, et j’ai Aimé Jacquet qui m’appelle et qui me dit ‘René, si ça te dit, je vais prendre la direction technique, j’aimerais travailler avec toi’. Ça m’a fait plaisir. Avec Aimé, je venais de passer dix ans extraordinaires… Je dirais que j’ai été façonné à moitié par Kader Firoud, et l’autre moitié par Aimé… Et même un quart par Kader, et trois quarts par Aimé… Je le dis que la formation, quand j’étais à l’école, je n’étais pas le professeur… Je me demandais si j’étais capable dans un amphi avec beaucoup de personnes de… C’est un autre métier, très enrichissant, qui te fait avancer. Il me dit qu’on va faire un essai pendant un an en étant adjoint de Roger Lemerre… Je me suis dit que ça allait durer trois ou quatre mois et que ça n’irait pas plus loin, et j’y ai passé dix ans à Clairefontaine. Aimé avait construit une DTN… Du football quoi. C’est important d’être bien dans un contexte comme ça. J’ai donc formé pendant dix ans les entraineurs (rires). J’en rigole aujourd’hui ».

« Je me serais vu plutôt maçon, carreleur, que de me voir en train de donner des leçons (rires). Mais j’y ai pris goût, il fallait vraiment que ça me plaise de toute façon […] Evidemment, comme je connaissais Aimé de Bordeaux, je savais ce qu’il attendait de quelqu’un comme moi, par rapport à ce qu’il ressentait. Chapeau quand même, tout ce qu’il faisait, il le rendait meilleur ».

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